Dessin realiste en cerveau droit par Emeline – 1

Emeline participait, en février 2014, pour la seconde fois, à mon “Stage de Dessin en cerveau droit”1, à propos duquel j’ai rédigé un article sur ce blogue. Voici donc quelques-unes des réalisations d’Emeline…

Pour mémoire, pour celles et ceux qui le savent déjà, et pour information, pour celles et ceux qui l’ignorent, j’ai placé, sur mon site2, plusieurs pages d’information à propos de ce qu’est un stage de dessin en cerveau droit3. Lequel consiste, en résumé, à savoir dessiner de façon réaliste en… trente (30) heures !

Et ce que j’appelle la “bascule”, c’est-à-dire quand le stagiaire arrive à dessiner de façon réaliste, se passe entre la 12e et la 15e heures…

Le premier matin (un lundi, en général) commence par une présentation de la méthode imaginée par Betty Edward, avec ce que j’appelle une “photo de départ”. Il s’agit, pour le stagiaire, de faire quatre dessins :

  • un objet (par exemple un siège) ;
  • une de ses main ;
  • le portrait d’une personne présente dans le stage ;
  • un personnage en pieds d’imagination.

Le but est de pouvoir “fixer” le départ des capacités de chacun(e) au début du stage, quand la méthode n’est pas encore pratiquée. Pour pouvoir voir les progrès et la différence à l’arrivée !

Dans ce premier article, je montre les progrès d’Emeline à propos des objets et des décors, comme je l’avais déjà fait, pour Thomas Brie, dans un précédent article, titré Dessin réaliste en cerveau droit par Thomas Brie4

 

Dessin d’un siège le premier matin

Un siège en plastique, dessiné par Emeline, le matin du premier jour du stage de "Dessin en cerveau droit", en 2014.
Un siège en plastique, dessiné par Emeline, le matin du premier jour du stage de « Dessin en cerveau droit », en 2014.

Ici, pour le dessin d’un objet — un siège, directement lié à la perspective — il s’agit d’une chaise, en plastique pour être plus précis. Je demande presque toujours de dessiner ce type d’objet, car il est assez grand et toujours disponible dans un atelier.

Vous pouvez en voir un autre exemple, par Sonia, sur mon site5

Emeline l’a réalisé le lundi 24 février 2014 en matinée, sur une feuille au format A4 (21 x 29,7 cm)… Elle a utilisé un stylo à bille bleu. La méthode de dessin en cerveau droit, proprement dite, n’a pas encore commencé… Il s’agit de l’un des quatre dessins de départ.

Pictogramme "Information" par Richard Martens. Pour mémoire, Emeline réalise ce stage pour le seconde fois. D’autres stagiaires l’ont précédé en faisant, eux aussi, deux fois ce stage. Julie et Antoine, entre autres, ont, eux aussi, fait deux fois ce stage. Et, ce qui reste étonnant, c’est que chacun(e) à continué de progresser lors de ce deuxième stage !

 

Dessin d’un coin d’atelier par Emeline

Coin d'atelier dessiné par Emeline, en 2014, lors d'un stage de "Dessin en cerveau droit".
Coin d’atelier dessiné par Emeline, en 2014, lors d’un stage de « Dessin en cerveau droit ».
Une première vue d’un coin d’Atelier. Photo : Richard Martens.
Une première vue d’un coin d’Atelier. Photo : Richard Martens.

Plus tard, le mercredi 26 février 2014, soit le troisième jour du stage, Emeline a dessiné ce décor.

Il s’agit de l’un des coins de l’atelier, et ceci sans construire cette perspective.

Il s’agit, à l’extrême gauche, de l’amorce d’une fenêtre, puis, vers la droite, la silhouette d’un squelette, devant un grand tableau vert. Et au dessus, en haut de l’image, se trouve un écran déroulant pour projection de diapositives, rétroprojecteur et vidéo-projecteur…

Nota bene : j’ai ajouté cette photo de ce coin d’atelier, bien que l’angle de vue de cette photo ne soit pas tout à fait le même que celui d’Emeline. Cela donne quand même une assez bonne idée de la vue…

 

Pictogramme "crayon" par Richard Martens.A noter que ma prise de vue du dessin laisse — hélas ! — légèrement à désirer. Car il s’agit d’une photo, et non d’un “scan”. Auquel cas, l’éclairage aurait été égal sur toute la surface de l’image… En effet, le coin inférieur gauche semble un peu sombre, ce qui n’était pas le cas sur le dessin original.

 

Le même coin d’atelier, dessiné par Sonia

Une autre vue d’un même coin d’Atelier. Photo : Richard Martens.
Une autre vue d’un même coin d’Atelier. Photo : Richard Martens.

Sonia, la même année, a aussi réalisé ce coin d’atelier5. Sonia était légèrement plus près du mur, et un peu plus loin.

De ce fait, la fenêtre est plus visible, à gauche, avec l’espagnolette

Bien que vous puissiez voir ce dessin sur mon site, avec le lien que j’ai placé juste sur la ligne ci-dessus, j’ai préféré mettre son dessin, ci-dessous, en plus grand format…

Nota bene : j’ai ajouté, ci-contre, cette photo de l’atelier, bien que l’angle de vue, là encore, ne soit pas tout à fait le même que celui de Sonia, dont le dessin est ci-dessous. Cela donne quand même une assez bonne idée de la vue…

Le même coin d'atelier dessiné par Sonia B., en 2014, lors de ce même “Stage de Dessin en cerveau droit".
Le même coin d’atelier dessiné par Sonia B., en 2014, lors de ce même “Stage de Dessin en cerveau droit ».

 

Dessin d’un toit en verre, en contre-plongée, par Emeline

Verrière dessinée en contre plongée, par Emeline, en 2014, lors d'un stage de "Dessin en cerveau droit".
Verrière dessinée en contre plongée, par Emeline, en 2014, lors d’un stage de « Dessin en cerveau droit ».
Vue de la verrière d’un Atelier. Photo : Richard Martens.
Vue de la verrière d’un Atelier. Photo : Richard Martens.

Ce même jour, Emeline a trouvé le temps de réaliser un deuxième dessin d’un décor… Celui d’une verrière, c’est-à-dire le toit en verre et en métal, digne des architectures du XIXe siècle. Emeline a dessiné cette contre-plongée, dans le hall de cet atelier. On peut voir les “projecteurs”, les lampes qui éclairent parfois le hall, ainsi que les immeubles alentours, à travers le verre de la toiture…

Nota bene : là aussi, j’ai ajouté cette photo de la verrière, bien que l’angle de vue ne soit pas tout à fait le même pour Emeline. Cela donne quand même une assez bonne idée de la vue…

Ah ! J’oubliais un détail… Quand on dessine en cerveau droit, plus le “sujet” est complexe, plus c’est… Facile ! Ce qui est paradoxal, et c’est ainsi !

 

Pictogramme "crayon" par Richard Martens.A noter que, là aussi, ma prise de vue du dessin laisse — hélas ! — à désirer. Car il s’agit d’une photo, et non d’un “scan”. Auquel cas, l’éclairage aurait été égal sur toute la surface de l’image… En effet, le coin inférieur gauche semble sombre, et en haut à gauche, un peu sombre, ce qui n’était pas le cas sur le dessin original.

 

Dans le prochain article, je montrerai les dessins de mains d’Emeline. Puis je terminerai par le portrait et les autoportraits d’Emeline…

…à suivre…

Merci de poser, ci-dessous, questions, commentaires, observations…

Richard Martens

Texte version 3.0, surtout pour cause de piratage de ce blogue d’une part, et de mise à jour d’informations périmées d’autre part…


Notes

Comme d’habitude, voici les liens de l’article, au cas où ils seraient brisés dans le corps de l’article… Si c’est le cas, il vous suffit de faire un copier-coller du lien ci-dessous, et de le coller dans la barre de votre navigateur…

  1. https://apprenons-dessin-et-peinture.fr/stage-dessin-cerveau-droit/
  2. http://richard-martens.eu/ Mon site est essentiellement dédié à mes réalisations personnelles et professionnelles, comme illustrateur et graphiste. Il y a, cependant une partie dédiée à mon “Stage de dessin en cerveau droit”, en sous-domaine de mon site, à l’adresse suivante :
  3. http://dessin-cerveau-droit.richard-martens.eu/
  4. https://apprenons-dessin-et-peinture.fr/dessin-realiste-en-cerveau-droit-par-thomas-brie/
  5. http://dessin-cerveau-droit.richard-martens.eu/soniachaiseetdec.html

 

Pictogramme "Information" par Richard Martens.Information : si vous le souhaitez, vous pouvez acheter ce livre — ce que je vous conseille vivement —, via Amazon.com, en cliquant sur l’une des images ci-dessous. Il va de soi, & c’est mieux en le disant, que si vous l’achetez en cliquant sur l’une ou l’autre de ces photos, cela ne vous coûtera pas plus. et je percevrai un petit pourcentage sur cet achat. Si vous le faite merci d’avance…

Le livre ci-dessous est en français :

Dessiner grâce au cerveau droit (4e édition)

 

Ci-après, il s’agit d’un livre avec des exercices proposés par Betty Edwards :

Dessiner grâce au cerveau droit. Livre d’exercices


 Attention ! Le livre ci-dessous est en anglais :

Drawing on the Right Side of the Brain: The Definitive, 4th Edition

 

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Etapes d’illustration de la Bosse du crime – 2

Voici donc la suite & la fin de cet article consacré aux étapes de création de l’illustration de “La Bosse du crime” de William Moles, dans sa réédition de 1983, publié par les éditions Gallimard, dans la collection ©Carré noir, nº 504

Nous allons voir les dernières étapes jusqu’à la parution du livre (le tirage), avec sa couverture, & les étapes intermédiaires jusqu’à la peinture finale.

Ces dernières étapes sont :

  • le calque final valorisé au crayon, vu dans le précédent article ;
  • l’esquisse en couleurs aux feutres ;
  • la réalisation finale, c’est-à-dire la peinture proprement dite ;
  • le tirage, c’est-à-dire la couverture imprimée.

La toute dernière étape ne dépend cependant plus de l’illustratrice ou de l’illustrateur, mais de l’éditeur. Ce sont les étapes de la “fabrication”, puis du “tirage”, avant la “distribution”. Voyons les étapes de la réalisation un peu plus en détail…

 

Quatrième étape : le dessin final « poussé » en valeurs

Second calque de Richard Martens pour "La Bosse du crime".
Second calque de Richard Martens pour « La Bosse du crime ».

Cette étape du dessin poussée en valeurs a déjà été explicitée dans l’article précédent. Je remet ici la reproduction du calque final afin de permettre de pouvoir mieux observer les changements à partir du dessin définitif ! Donc ce calque représente le dessin définitif… Ou presque ! En effet, nous pouvons voir que j’ai dessiné le nez de la jeune femme. Et je l’ai valorisé. Ce ne sera plus le cas dans l’esquisse en couleurs…

 

Cinquième étape : l’esquisse en couleurs (ou “rough”)

Esquisse aux feutres ("rough"), par Richard Martens, pour « La Bosse du crime ».
Esquisse aux feutres (« rough »), par Richard Martens, pour « La Bosse du crime ».

Ensuite, vient l’esquisse en couleurs, la pochade, souvent nommée le « rough » ( en “franglais”, qu’on prononce “reuffe”) en couleurs. Pour cela j’utilise des feutres (appelés “markers” en ”franglais”). Et le mieux est d’utiliser un papier spécial appelé “papier layout“. Ce papier est très chargé en colle. Ainsi le feutre ne “transpire pas au travers du papier. Et les couleurs du dessin restent net.

Avantages du papier “layout” avec des feutres

Le papier “layout” présente au moins quatre avantages :

  1. il est translucide, presque comme un calque, ainsi, il est facile de “décalquer” le dessin placé dessous ;
  2. il est “imperméable”, donc la couleur ne tache pas la feuille suivante ;
  3. il est très fin. Ce qui permet de coller plusieurs morceaux de papier sans qu’apparaisse des sur-épaisseurs ;
  4. il permet de poser des couleurs avec des  bords nets. Donc la réalisation reste nette. sinon elle pourrait être floue, “baveuse”.

 

Inconvénients du papier ordinaire avec des feutres

Car un papier ordinaire présente au moins trois inconvénients avec les feutres (les “markers”) :

  1. il “aspire” la couleur comme un buvard, usant prématurément le feutre ;
  2. il “transpire”, ce qui fait que la couleur apparaît à l’arrière de la feuille (au verso) et tache la feuille en dessous ;
  3. il a tendance à “baver”, générant ainsi un bord légèrement flou. Et le dessin n’est plus net !

 

But du “rough” ?

Pictogramme "Cible" par Richard Martens.Le but de l’esquisse en couleurs (du “rough”) est de pouvoir montrer à la/au D.A. (Directrice/Directeur artistique) ce que sera la peinture ou la photo finalisée…

Chez Gallimard, la règle était de livrer une illustration finie. Ensuite la D.A., ou le Directeur commercial, ou l’éditeur, ou l’auteur pouvait dire “NON !” Et à l’arrivée du chèque (et à la somme indiquée dessus) je savais si la peinture avait été acceptée ou non…

Et pour une illustration finie chez cet éditeur, ici, j’ai les “casquettes de créatif (trouver l’idée), de Directeur artistique (D.A. qui choisi la meilleure idée), et d’illustrateur (qui réalise. Parfois on dit “qui exécute” !)

Je décide de cadrer encore plus serré ! Et je fais l’image aux feutres…

En fait, personne n’a donc vu ces étapes pendant la commande. Seul le résultat final a été livré chez l’éditeur, Gallimard… Je ne savais donc pas s’il allait être accepté ou refusé ?

 

Sixième étape : la peinture originale à l’aérographe

Illustration originale de « La Bosse du Crime » par Richard Martens.
Illustration originale de « La Bosse du Crime » par Richard Martens.

Pour passer à la réalisation, je peins, ici, à l’aérographe (sorte de pistolet à peindre, très fin), avec des encres acryliques & des peintures acryliques, dans un format plus grand d’un tiers, par rapport au format de parution.

Avec l’aérographe (comme pour une peinture à la bombe ou au pistolet), la peinture (liquide) se dépose comme un brouillard, puisque la couleur liquide est littéralement pulvérisée, vaporisée dans l’air en direction du papier.

Pour éviter que la couleur se dépose partout, j’utilise des caches adhésifs qui protègent les zones que je veux épargner.

Un certain nombre de détails, voire de parties de l’image sont peints avec un pinceau fin et de la peinture acrylique

Ci-dessus, vous pouvez voir une reproduction de la peinture originale.

Attention

Pictogramme "Point d'exclamation" par Richard Martens.Cette peinture est cadrée beaucoup plus largement que sa future impression. C’est fait exprès. Il est essentiel de prévoir de la matière supplémentaire pour faciliter la prise de vue & le cadrage… Au cas où il serait nécessaire de cadrer plus large, ou pour la rogne (quand l’image arrive au(x) bord(s) de la page. Ce qu’on nomme “à fond perdu”. Ce n’est pas le cas ici.

 

Quelques détails de la peinture originale…

La bouche…

Richard Martens : « La Bosse du Crime ». Détail de la bouche.
Richard Martens : « La Bosse du Crime ». Détail de la bouche.

J’ai eu envie de montrer des détails de la peinture : la bouche, tout d’abord.

Je suis parti d’une photo…

Quand on utilise une photo comme modèle, le terme professionnel pour désigner cela est “le modèle du pauvre”

Avec cette expression, il est sous-entendu que l’artiste n’avait pas les moyens financiers pour louer les services d’une vraie modèle !

Technique sommaire

Pictogramme "Palette" par Richard Martens.Beaucoup de peinture au pinceau fin ! Je peins d’abord les noirs. Puis je place tout le rouge transparent en aplat ou en dégradé, selon le sujet.

Ici, cela a plutôt été deux aplats :

  • un assez vif pour la lèvre inférieure.
  • un plus sombre pour la lèvre supérieure qui est (presque) toujours plongée dans une légère ombre… Avec un éclairage plafonnant… Ou le soleil. Pour le dire autrement, un peu sombre avec un éclairage venant du haut !

Ensuite quelques ajouts de blanc au pinceau, PUIS à l’aérographe sans cache adhésif, pour créer un léger flou…

 

Le “tuyau-serpent” & les écailles

Richard Martens : « La Bosse du Crime ». Détail des écailles.
Richard Martens : « La Bosse du Crime ». Détail des écailles.

Pour l’aspect “serpent” du tuyau à gaz, là aussi, j’ai utilisé une ou deux photos… Donc « le modèle du pauvre » une fois de plus.

Il est vrai que, dans ce cas, il n’est pas évident de louer les services… d’un serpent.

Et aller au vivarium du Jardin des plantes, constitue une « perte de temps ».

Comme ce type de réalisation est relativement peu payé, cela ne serait pas « rentable »… Et même un artiste a à payer un loyer chaque mois, plus diverses charges…

Technique sommaire

Pictogramme "Palette" par Richard Martens.D’abord un dégradé vert appliqué à l’aérographe.

Ensuite, j’ai peint uniquement au pinceau fin, écaille après écaille, une par une ! Les bords sombres d’abord.

Puis quelques lumières avec du blanc dilué à la fin…

 

La boucle d’oreille…

Richard Martens : « La Bosse du Crime ». Détail de la boucle d'oreille.
Richard Martens : « La Bosse du Crime ». Détail de la boucle d’oreille.

Une seule boucle d’oreille, bien sûr, car dans le récit, il est dit que l’autre est perdue !

Comme toujours, c’est un principe, pour une réalisation réaliste, j’utilise :

  • soit un “objet” à observer ;
  • soit deux ou trois photos

Là encore, j’ai fait usage du modèle du pauvre…

Un professionnel de l’illustration – surtout réaliste – se doit de posséder une documentation abondante et d’accès rapide. Ceci afin de ne pas passer des heures à chercher un document. Les Américains ont nommé la documentation de l’illustrateur et du peintre : une « morgue » !

Technique sommaire

Pictogramme "Palette" par Richard Martens.Pour les petits détails des pierres précieuses, je peins au pinceau avec du gris, et quelques touches de bleu

La perle est faite à l’aérographe, avec de l’ocre jaune

 

Septième étape : le tirage de la couverture

Tirage de l’illustration de couverture de Richard Martens pour « La Bosse du crime ».
Tirage de l’illustration de couverture de Richard Martens pour « La Bosse du crime ».

Ensuite, j’ai livré la peinture, posée sur un carton épais, et protégée par une feuille de calque.

L’éditeur l’a accepté. Ce qui impliquait au moins l’auteur (ou les ayants-droits), la Directrice artistique, Mme Jeanine Fricker, le Directeur de collection, et à l’époque M. Antoine Gallimard, je suppose…

La “prise de vue” a été effectuée… Avec des risques de modifications ou de pertes de certaines couleurs (surexposition ou sous-exposition).

Puis l’imprimeur est intervenu. Là aussi, risques de modification des couleurs : réglage du débit des encres, réaction du papier, etc.

Enfin la couverture est imprimée. Ce qu’on désigne par le terme professionnel de “tirage”

Vous pouvez observer que le cadrage est plus serré, comme prévu. Les couleurs sont un peu délavées. Parfois il peut y avoir un virage coloré, la montée d’une des couleurs qui domine… Ce sont les aléas de l’illustration. Enfin, il y a aussi des couleurs en peinture qui sont quasiment impossible à reproduire à l’impression !

Si vous voulez voir d’autres couvertures, dans un format plus petit, j’en ai placé, il y a déjà fort longtemps, sur les pages de mon site ancien :

http://richard-martens.eu/carrenoir504509c.html

Il y a des couvertures des collections “Carré noir”, “Série noire”, “Folio”, etc.

Voilà, c’est la… Fin de cet article.

J’espère avoir été clair. Sinon osez me poser des questions, par le biais des commentaires ci-dessous… Merci d’avance.

Richard Martens

Texte version 2.0, pour cause de piratage, ce qui a entraîné une restauration « à la main » !

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