Fabriquer deux viseurs

Il est possible de fabriquer certains de ses outils. Pas tous, hélas ! “Quels outils ?” me direz-vous. Je vais, au fil des articles, en décrire quelques-uns. Et en expliquer l’usage de façon très sommaire, puisque je reviendrai sur leur utilisation, lors de futurs articles. Et tout d’abord, les premiers outils. Peut-être les plus utiles. En tout cas, je le pense ! On les trouve sous divers noms, selon les auteurs : grille, viseur, cadre… J’en décrirai deux variantes que je pense très utiles, voire indispensables pour l’éducation de notre oeil.

 

Viseur dans le rapport de 3 cm x 5 cm

Viseur de 3 cm x 5, divisé aux tiers. Photo : Richard Martens.
Viseur de 3 cm x 5, divisé aux tiers. Photo : Richard Martens.

Le premier viseur que je propose est constitué d’une feuille de rhodoïd collée au dos d’un rectangle de carton. Tout cela peut être du matériel de récupération…

 

Comment fabriquer cela ?

Sur une feuille de… papier, tracez un rectangle de 3 cm par 5. Divisez ensuite chacun des côtés en tiers. Avec une calculette simplement… Après cette divisions aux tiers, sur les petits & les grands côtés, tracez les deux diagonales. Le but ? Avoir une indication du centre de ce rectangle.

Il est important de situer le centre, afin de ne rien mettre d’important sur ce centre ! Je reviendrai sur ce principe…

Ensuite, placez le rhodoïd sur la feuille de papier, et maintenez-le avec du ruban adhésif. Puis tracez, avec un feutre fin indélébile les lignes indiquant les tiers, comme sur la photo ci-contre. Je conseille de tracer en rouge les diagonales. Cela peut être pratique, sans être indispensable…

 

Usage de ce viseur ?

Il sert à « cadrer », à « viser » le sujet qu’on souhaiter dessiner… Ou peindre ! Tel le viseur d’un appareil photo. Cela permet de sélectionner ce qu’on veut « traiter », en omettant tout le reste du… « monde » ! Comme lors d’une prise de vue photographique…

 

Quatre points forts

Le tracé des tiers verticaux & horizontaux nous donne quatre points de croisement. On les appelle des points forts. C’est sur un, deux ou trois de ces points qu’on peut placer un élément important du « sujet » à dessiner.

 

Utilisation des tiers

Il est aussi possible d’utiliser les lignes horizontales pour composer une image agréable à l’oeil. Et répartir les zones de l’image à venir. Par exemple, un tiers inférieur de « terrain », et deux tiers de ciel… S’il est nuageux & beaux. Sinon l’inverse est possible : un tiers de ciel & deux tiers de paysage.

Je développerai plus tard l’usage des points forts & des tiers…

 

Viseur carré de 8 cm de côté

Viseur carré de 8 cm de côté, divisé en huit. Photo : Richard Martens.
Viseur carré de 8 cm de côté, divisé en huit. Photo : Richard Martens.

Le deuxième viseur, qui me semble indispensable lui aussi, est constitué d’un carré de 8 cm de côté.

Carré divisé en huit fois 1 cm.

Je conseille, de plus, de marquer, le milieu de la largeur et de la hauteur, soit par un trait plus épais, soit par un trait d’une autre couleur, rouge par exemple…

Intérêt & usage de ce quadrillage ?

Supposons que le sujet soit plus haut que large… En fermant un oeil, visons en faisant coïncider la partie la plus haute & la plus basse du sujet avec les côtés haut & bas de la grille. Pour cela nous avançons ou reculons la grille jusqu’à obtenir cette double coïncidence.

Puis montons ou descendons le viseur pour faire coïncider, EN PLUS, le côté gauche, par exemple. Ainsi quand le sujet « touche » le viseur sur trois côtés… Cela nous indique le nombre de carrés en largeur ! Puisqu’en hauteur, il y en a huit !

De ce fait, nous savons ainsi quelles sont les rapports, les proportions « largeur-hauteur » du sujet !

Il nous reste à « construire », à dessiner un rectangle d’un trait léger & fin. Que nous pouvons baptiser « cadre de construction » ou « cadre d’enveloppe ». Et dans lequel le sujet va s’inscrire !

Technique de dessin que nous aborderons plus tard…

Et je décrirai aussi, plus tard, un troisième viseur…

Avez-vous des questions ?

Richard Martens

Texte version 2.0

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Livre : Comment dessiner des comics – La méthode Marvel

Pour les amoureux des comics1, ce livre est parfait selon moi pour comprendre les bases de la création des bandes dessinées dans le style “super-héros” de chez Marvel ! Probablement le meilleur ! Et pour cause ! Il est illustré par un excellent dessinateur, un Maitre : John Buscema, récemment décédé, hélas ! Et par le grand maître des scénarii de chez Marvel : Stan Lee, à l’écriture de cet ouvrage.

 

Qui sont les auteurs ? Qu’ont-ils créé ?

Couverture du livre "How to draw Comics - The Marvel way" de John Buscema & Stan Lee.
Couverture du livre « How to draw Comics – The Marvel way » de John Buscema & Stan Lee.

Stan LEE2, le Grand maître de chez Marvel, est le scénariste, co-créateur de Spiderman, des Fantastic Four, du Surfeur d’argent3, de Hulk, de Daredevil & de presque tous les premiers personnages de Marvel éditions.

John BUSCEMA4, extraordinaire dessinateur de personnages, a dessiné le Surfeur d’argent, Conan le Barbare, Wolverine5, les Avengers, Spiderman, Thor & d’autres.

Ils ont réuni leurs talents pour concevoir ce livre. Un guide de bande dessinée qui, au travers de chaque chapitre, montre & explique comment créer vos bandes dessinées de super-héros, à la façon des éditions Marvel.

 

Pictogramme "Point d'exclamation" par Richard Martens.A noter ! Quelques dessins extraits des comics Marvel, & surtout une kyrielle de crayonnés originaux de John Buscema, illustrent chaque étape de la création d’une bande dessinée. Il est assez rare de voir des crayonnés, que ce soit dans la bande dessinée, dans l’illustration ou dans un musée… C’est pourquoi je souligne la chose !

 

Douze chapitre pour tout décrire

Exemple de la méthode de dessin du livre "How to draw Comics - The Marvel way" de John Buscema & Stan Lee.
Exemple de la méthode de dessin du livre « How to draw Comics – The Marvel way » de John Buscema & Stan Lee.

En douze chapitres, MM. Buscema & Lee décrivent toutes les étapes d’une BD :

  1. – les outils, d’abord ;
  2. – le secret des formes, puisque tout peut être ramené à des cubes, des cylindres, des troncs de cônes, etc. ;
  3. – le pouvoir de la perspective ;
  4. – les principes de base de la construction du personnage ;
  5. – le dessin du personnage ;
  6. – comment rendre une figure dynamique à la Marvel (ou à la Buscema !)  ;
  7. – ce qu’est un raccourci ;
  8. – le dessin de la tête (souvent humaine…) ;
  9. – la composition ;
  10. – dessiner une page de “comicbook”, et la concevoir ;
  11. – la couverture de « comicbook” ;
  12. – l’art de l’encrage !

Enfin, le texte de Stan Lee renforce & complète les magnifiques dessins du Maître John Buscema.

 

En résumé de “How to draw comics – The Marvel way”…

Ce livre est, pour moi, le meilleur en matière de super-héros Marvel. Une pléthore de superbes illustrations de John Buscema  & des textes clairs & aidants de Lee.

De plus, cet ouvrage a été traduit récemment en français semble t-il. Celui que je possède est en anglais. Et est tout à fait compréhensible. Surtout si vous voulez travailler votre anglais ! A vous de voir & de choisir…

 

Pictogramme "Information" par Richard Martens.Information : si vous le souhaitez, vous pouvez acheter ce livre, via Amazon.com, en cliquant sur l’une des deux images ci-dessous.

Attention : celle du haut est en français.

Celle du bas est en anglais.

Il va de soi, & c’est mieux en le disant, que si vous l’achetez en cliquant sur l’une ou l’autre de ces photos, cela ne vous coûtera pas plus. et je percevrai un petit pourcentage sur cet achat. Si vous le faite merci d’avance…


 

Références de ce livre

Version française :

BUSCEMA (John) et LEE (Stan), Comment dessiner des comics – La méthode Marvel, éditions Akileos, 2010 (?) 160 p.

 

Attention : ci-dessous, ouvrage en anglais !

BUSCEMA (John) et LEE (Stan), How to draw comics – The Marvel way, New York, éditions Simon et Schuster, 1978, 160 p.

Richard Martens

Texte version 3.0


 Notes

  1. Comics ou comicbook : bandes dessinées Américaines, essentiellement de super-héros. Mais pas seulement… Par opposition à “comic strip” : bande dessinée dans les journaux, en une bande (“strip”) quotidienne.
  2. Stan LEE est co-créateur pour le texte. Le créateur des dessins, donc du visuel des personnages est le très grand Maitre Jack KIRBY. Ce dernier produisait quatre-vingt-dix (90 !) pages par mois avec l’aide d’un assistant ! Steve DITKO est le co-créateur de Spiderman pour le dessin. Et il me semble que ce serait Wallace (Wally) WOOD qui serait le co-créateur des dessins de Daredevil. https://fr.wikipedia.org/wiki/Stan_Lee
  3. Le Surfeur d’argent (en français) : Silver Surfer (en anglais)
  4. John BUSCEMA. Je précis son prénom, car il y a eu un autre Buscema, qui a travaillé pour Marvel : Sal Buscema (qui serait son frère), dont le dessin me semble moins “percutant”, moins puissant. https://fr.wikipedia.org/wiki/John_Buscema
  5. Wolverine : avait été nommé Serval, dans les premières publications en Français. Et pour cause… “Wolverine », en français, signifie “glouton”, un animal peu connu. Assez trapu, de la taille d’un grand chien, et suffisamment dangereux pour, parfois, faire reculer un ours ! Alors que le serval est un félin… Le choix des éditeurs Français… https://fr.wikipedia.org/wiki/Wolverine

Je le redis, OSEZ me dire ce que vous pensez des articles. OSEZ poser des questions. Cela me sera utile pour continuer, si vous me donnez votre avis, si vous faites un commentaire. Merci d’avance… R.M. (:-{D}

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Livre : Colin Hayes, Peindre et dessiner

Le titre complet de ce livre, de Colin HAYES, est : Peindre et dessiner, Le guide complet de toutes les techniques et du matériel. Ce livre est, hélas épuisé. Il explique très clairement des techniques artistiques diverses… Mais, me direz-vous, pourquoi donner un livre épuisé en référence ? Tout simplement parce qu’il est excellent et peut, probablement se trouver en vente en livre d’occasion ou dans une bibliothèque, voire à la Bibliothèque Forney1

 

Couverture du livre de Colin HAYES, "Peindre et dessiner", éditions Elsevier.
Couverture du livre de Colin HAYES, « Peindre et dessiner », éditions Elsevier.

Outre que je trouve ce livre excellent, la caractéristique de cet ouvrage est, qu’il présente, en alternance, une double page en noir & blanc, et une double page en couleurs. Ceci est dû à un procédé d’impression économique, qui consiste à imprimer une face du papier en noir & blanc, pendant que l’autre face est imprimée en quadrichromie (quatre couleurs).

Ensuite, les feuilles sont pliées d’une certaine manière, puis massicotées2.

Ce qui donne l’alternance des doubles pages noires et des doubles pages en couleurs (quadrichromie).

 

Des photos à chaque page

Tous les chapitres sont abondamment illustrés de reproductions photographiques. Et il y en a à chaque page. Vous trouverez tout à la fois :

  • des objets (le matériel artistique) ;
  • des façons de procéder (coup de main, manière de faire) ;
  • des reproductions d’oeuvres d’art.

 

Douze techniques artistiques

Détail de la couverture du livre de Colin HAYES, "Peindre et dessiner", éditions Elsevier.
Détail de la couverture du livre de Colin HAYES, « Peindre et dessiner », éditions Elsevier.

Colin HAYES traite de douze techniques artistiques. Bien évidemment les classiques, comme :

  • la peinture à l’huile ;
  • la gouache ;
  • l’aquarelle ;
  • l’acrylique ;
  • etc.

Et également des techniques peu décrites, comme :

  • la détrempe (peinture à l’oeuf) ;
  • la peinture murale ;
  • la fresque ;
  • etc.

En résumé , je recommande vivement de le rechercher

Il est donc très complet dans ses descriptions & dans ses reproductions. Et l’écriture en est simple et parfaitement claire. Pour les autodidactes, c’est un ouvrage idéal. Heureusement, ce n’est pas le seul. Même si c’est assez rare pour que je recommande vivement sa recherche !


 

Références de ce livre

HAYES (Colin), Peindre et dessiner, Le guide complet de toutes les techniques et du matériel, éditions Elsevier, Bruxelles, 1980, 224 p.

Richard Martens

Texte version 2.0


Notes

Comme d’habitude, voici le lien de l’article, au cas où il serait brisé dans le corps de l’article… Si c’est le cas, il vous suffit de faire un copier-coller du lien ci-dessous, et de le coller dans la barre de votre navigateur…

  1. Bibliothèque Forney, bibliothèque des arts et techniques graphiques – 1, rue du Figuier – 75004 Paris. – Métro : Pont Marie (ligne 7) – Bus : 67. La bibliothèque est située dans l’ancien hôtel des archevêques de Sens. Téléphone : 01 42 78 14 60. Adresse de courriel : bibliotheque.forney@paris.fr – http://equipement.paris.fr/bibliotheque-forney-18
  2. Massicoter : verbe. Imprimerie, reliure : couper (le papier) à l’aide d’un massicot. Dictionnaire Antidote.
  3. Massicot, n. m. : reliure. Machine destinée à couper les feuilles de papier ou a rogner la tranche des livres.

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Commenter un premier dessin

Premier dessin commenté

En manière de clin d’œil (cf. la bienvenue…), je mets un premier dessin, un autoportrait, que j’ai réalisé il y a quelques années, pour « Le Monde dimanche ». Il a d’ailleurs été publié… À l’époque j’avais encore beaucoup de cheveux. Enfin… un peu plus que maintenant…

 

Richard Martens : autoportrait à la plume et à l'encre de Chine, publié autrefois dans le "Monde-dimanche".

 

Je peux ne pas être assez explicite, ou mes commentaires peuvent être trop professionnels, trop spécifiques. Il va de soi que vous pouvez me poser des questions dans les commentaires ci-après, afin que je sois plus explicite, plus clair…

 

Technique de ce dessin à la plume

Stylo tubulaire fermé et ouvert, avec son capuchon à pince. Photos : Martens R.
Stylo tubulaire fermé et ouvert, avec son capuchon à pince. Photos : Martens R.

C’est un dessin :

  • sur un papier blanc légèrement granuleux ;
  • tracé au crayon ;
  • puis réalisé à la plume, à l’encre de Chine, ou avec un stylo-tubulaire ;
  • avec des placements d’encre au pinceau ;
  • et une craie grasse noire (parfois nommée “pastel gras”).

Ce que j’explicite ci-après…

 

Réalisation par les valeurs

Martens Richard : autoportrait, avec indication de trois détails, de haut en bas : la main, le visage & un morceau de la toile.
Martens Richard : autoportrait, avec indication de trois détails, de haut en bas : la main, le visage & un morceau de la toile.

Voyons maintenant la réalisation de cette illustration, au travers de trois « morceaux » de cette image. Les trois « morceaux encadrés en rouge. Et voyons cela en termes de valeurs.

Les valeurs concernent des nuances monochromes.  Les valeurs vont, le plus souvent, du plus foncé (le noir) au plus clair (le blanc), en passant par les nuances des gris…

Cependant, les valeurs étant monochromes, cela peut aussi être une gamme de bleu par exemple, du bleu foncé au blanc, en passant par des bleus de plus en plus pâles… Ou du rouge, ou bien du brun, etc.

 

Utilisation des outils selon les valeurs

Richard Martens : extrait d'un autoportrait à la plume à l'encre de Chine. Publié autrefois dans le “Monde-Dimanche”.
Richard Martens : extrait d’un autoportrait à la plume à l’encre de Chine. Publié autrefois dans le “Monde-Dimanche”.

 

Le noir

Les surfaces noires, ici, sont posées au pinceau avec de l’encre de Chine. Et c’est ce que je place en premier, sur le dessin au crayon.

 

Les gris foncés : du très foncé au gris moyen

Les gris, du foncé au moyen, presque clair, sont constitués de hachures. Ils le sont à la plume. Cet outil est très pratique pour les hachures… Je les croise pour foncer une surface. Parfois les traits sont droits. Ici, sur le visage, ils sont tracés en courbe. Un principe simple pour éviter un aspect métallique du rendu. Et je les trace très courts. En variant les angles… Voyez, plus loin, l’agrandissement de la main.

 

Les gris clairs : du gris moyen au très clair

Quand il s’agit de suggérer des gris très clairs, comme sur le visage, cela peut s’obtenir avec des points, posés, soit à la plume, soit  (c’est plus pratique) avec un stylo tubulaire (voir les photos)

Richard Martens : détails commentés d'un autoportrait à la plume à l'encre de Chine. Publié autrefois dans le “Monde-Dimanche”.
Richard Martens : détails commentés d’un autoportrait à la plume à l’encre de Chine. Publié autrefois dans le “Monde-Dimanche”.

TRÈS IMPORTANT !

  • À noter que ce type de stylo-tubulaire nécessite une encre de Chine spéciale. Si vous mettez de l’encre de Chine normale, elle séchera dans le conduit & le stylo ne fonctionnera plus !

Pour le matériel, j’expliquerai plus en détail, plus tard, dans les futurs articles consacrés à cela.

Les blancs ou “réserves”

Martens Richard : détail des hachures courbes dans le dessin de la main.
Martens Richard : détail des hachures courbes dans le dessin de la main.

Il s’agit, ici du blanc du papier, que j’ai ménagé. Que je n’ai pas recouvert d’encre, pour le dire autrement.

Dans l’univers artistique (peinture, dessin), aussi bien que dans l’univers graphique, cela s’appelle une “réserve”. C’est synonyme d’une zone “vide”, voire blanche… Car une réserve, dans le langage du dessin, peut être une partie vide du dessin, même si la feuille est en couleur, bleue par exemple !

À noter qu’à l’aquarelle, pour les puristes, le blanc doit être celui du papier !

Retoucher ou modifier un dessin à l’encre de Chine

Martens Richard : détail du dessin du visage avec des hachures et des points.
Martens Richard : détail du dessin du visage avec des hachures et des points.

Si nous commettons une erreur. Ou si nous changeons d’avis, et voulons obtenir du blanc, là où il y a de l’encre de Chine, il est toujours possible de retoucher, de faire disparaître l’encre de Chine en la recouvrant au pinceau, soit avec de la gouache, soit avec de l’acrylique. Les deux sont efficaces.

D’ailleurs je traiterai des retouches plus tard, dans un ou plusieurs articles détaillés, consacrés à cela. Partant du principe qu’un artiste a lui aussi, le droit à l’erreur. Ou à changer d’avis !

Par contre la gouache n’est pas utilisable sur de la craie grasse (ou pastel gras). Car la gouache est à base d’eau ! Et comme chacun sait, l’huile (craie grasse) & l’eau (gouache) sont incompatibles.

IMPORTANT : ne retouchez jamais au blanc avec du produit destiné, à l’origine, pour les machines à écrire. J’ai nommé le “Typex”. Cela peut être très utile pour du texte, des tirages, une photocopie… Pas pour un dessin, car cela est épais. Et cela nuit à l’esthétique du résultat.

 

N’y a t-il que de l’encre de Chine ?

Martens Richard : détail du dessin de la toile afin de rendre des effets de matière "rugueuse" avec la craie grasse.
Martens Richard : détail du dessin de la toile afin de rendre des effets de matière « rugueuse » avec la craie grasse.
Non ! Comme je l’ai dit plus haut, il y a des frottis de craie grasse qui effleurent le relief du papier. Lequel, je le rappelle, est légèrement grenu… La main doit être légère afin de déposer peu de matière noire. Juste un peu en surface.

C’est une technique que j’utilise parfois. Cela se marie très bien, selon moi, avec la plume ou le pinceau. L’important est que tout ce qui est déposé sur le papier doit être noir, et non pas gris moyen ou gris foncé. J’insiste bien : cela doit être noir. Outre la craie grasse, cela peut aussi être de la craie lithographique (à éviter, si possible, car trop grasse). il m’est même arrivé d’utiliser du crayon à maquillage, pour les yeux !

Ce procédé de frottement permet de donner une matière, une texture même, qui est celle du papier. Ce qui implique de choisir son papier, avant de commencer le dessin. Nous y reviendrons, là aussi…

Que pensez-vous de tout cela ? Merci de commenter ci-après…

Richard Martens

Version 2.0

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