Il y a quelque temps, j’ai publié deux articles, titrés « Etapes d’illustration de la Bosse du crime-1« 1, puis « Etapes d’illustration de la bosse du crime-2« 2. Cela m’a permis de commenter les étapes de la réalisation de cette peinture. Et puis je me suis demandé si cela montrait bien le déroulement des étapes. Ma réflexion a été de me dire que ce qui permet le meilleur « déroulé », c’était peut-être une vidéo. C’est pourquoi, à la fin de l’année 2016, j’ai réalisé et posté une vidéo sur ce thème sur YouTube…
Voir les étapes d’une illustration, commentées de vive voix
J’ai donc montré les étapes, en faisant un commentaire en voix « off ». C’est-à-dire sans que je paraisse à l’écran. Je vois beaucoup de vidéos, y compris des tutoriels, voire des cours vendus en vidéo, où l’auteur parait. Et parfois, il n’y a rien à voir ! L’auteur est présent à l’écran, et parle ! Et – parfois – cela dure… Aussi ai-je décidé que je montrerai ma photo au début et à la fin. Et le reste du temps de la vidéo, je veux montrer des images ! Montrer des étapes ! Ou faire des démonstrations ! Et dans ce cas, avec un cadrage serré, seule ma main peut apparaître. Montrer ma tête me semble inintéressant… ! Bref donner à voir ! Et non pas faire de la radio filmée…
Une vidéo avec des sous-titres
En plus de la voix « off », j’ai aussi opté pour mettre des commentaires écris, voire parfois des sous-titres. Certaines personnes pourraient se dire que c’est redondant,puisqu’il y a déjà une voix « off »…
D’autant que cela représente un supplément de travail : choix de la police de caractères, couleurs et « taille » (le corps) de la police… Le placement sur l’écran, pour ne pas nuire à l’image. Puis taper le texte…
L’avantage – et l’inconvénient – d’une vidéo commentée en voix « off », c’est que si des personnes sont sourdes ou malentendantes, elles perdent les commentaires ! C’est pourquoi j’ai décidé que je ferai des sous-titres. J’ai donc acheté l’extension qui m’a semblé la plus performante. Et j’ai sous-titré…
Toutes les étapes réunies chronologiquement à la fin de la vidéo
A la fin de la vidéo, j’ai réuni toutes les étapes, montrées dans les deux articles sur un même écran, côte à côte. Et je les ai « alignées », dans l’ordre chronologique. Ce que je n’avais pas pensé à faire lors de la publication des articles…
Pour les personnes qui ne l’ont pas encore vu sur ma chaîne YouTube3, voici donc cette vidéo :
Que pensez vous de cette Vidéo ? Avez-vous une meilleure vision des étapes d’une illustration ? Merci de commenter, ci-dessous…
Richard Martens (;-{D}
Texte version 1.0
Note
Comme d’habitude, voici les liens de l’article, au cas où ils seraient brisés dans le corps de l’article… Si c’est le cas, il vous suffit de faire un copier-coller de l’un des liens ci-dessous, et de le coller dans la barre de votre navigateur…
Etapes d’illustration de la Bosse du crime-1 : https://apprenons-dessin-et-peinture.fr/etapes-illustration-de-la-bosse-du-crime-1/
Etapes d’illustration de la bosse du crime-2″ : https://apprenons-dessin-et-peinture.fr/etapes-illustration-de-la-bosse-du-crime-2/
Ma chaîne YouTube : https://www.youtube.com/channel/UCxK7SDFnIL3bNryhWMoySHg
Nous allons voir les dernières étapes jusqu’à la parution du livre (le tirage), avec sa couverture, & les étapes intermédiaires jusqu’à la peinture finale.
Ces dernières étapes sont :
le calque final valorisé au crayon, vu dans le précédent article ;
l’esquisse en couleurs aux feutres ;
la réalisation finale, c’est-à-dire la peinture proprement dite ;
le tirage, c’est-à-dire la couverture imprimée.
La toute dernière étape ne dépend cependant plus de l’illustratrice ou de l’illustrateur, mais de l’éditeur. Ce sont les étapes de la “fabrication”, puis du “tirage”, avant la “distribution”. Voyons les étapes de la réalisation un peu plus en détail…
Quatrième étape : le dessin final « poussé » en valeurs
Cette étape du dessin poussée en valeurs a déjà été explicitée dans l’article précédent. Je remet ici la reproduction du calque final afin de permettre de pouvoir mieux observer les changements à partir du dessin définitif ! Donc ce calque représente le dessin définitif… Ou presque ! En effet, nous pouvons voir que j’ai dessiné le nez de la jeune femme. Et je l’ai valorisé. Ce ne sera plus le cas dans l’esquisse en couleurs…
Cinquième étape : l’esquisse en couleurs (ou “rough”)
Ensuite, vient l’esquisse en couleurs, la pochade, souvent nommée le « rough » ( en “franglais”, qu’on prononce “reuffe”) en couleurs. Pour cela j’utilise des feutres (appelés “markers” en ”franglais”). Et le mieux est d’utiliser un papier spécial appelé “papier layout“. Ce papier est très chargé en colle. Ainsi le feutre ne “transpire pas au travers du papier. Et les couleurs du dessin restent net.
Avantages du papier “layout” avec des feutres
Le papier “layout” présente au moins quatre avantages :
— il est translucide, presque comme un calque, ainsi, il est facile de “décalquer” le dessin placé dessous ;
— il est “imperméable”, donc la couleur ne tache pas la feuille suivante ;
— il est très fin. Ce qui permet de coller plusieurs morceaux de papier sans qu’apparaisse des sur-épaisseurs ;
— il permet de poser des couleurs avec des bords nets. Donc la réalisation reste nette. sinon elle pourrait être floue, “baveuse”.
Inconvénients du papier ordinaire avec des feutres
Car un papier ordinaire présente au moins trois inconvénients avec les feutres (les “markers”) :
— il “aspire” la couleur comme un buvard, usant prématurément le feutre ;
— il “transpire”, ce qui fait que la couleur apparaît à l’arrière de la feuille (au verso) et tache la feuille en dessous ;
— il a tendance à “baver”, générant ainsi un bord légèrement flou. Et le dessin n’est plus net !
But du “rough” ?
Le but de l’esquisse en couleurs (du “rough”) est de pouvoir montrer à la/au D.A. (Directrice/Directeur artistique) ce que sera la peinture ou la photo finalisée…
Chez Gallimard, la règle était de livrer une illustration finie. Ensuite la D.A., ou le Directeur commercial, ou l’éditeur, ou l’auteur pouvait dire “NON !” Et à l’arrivée du chèque (et à la somme indiquée dessus) je savais si la peinture avait été acceptée ou non…
Et pour une illustration finie chez cet éditeur, ici, j’ai les “casquettes de créatif (trouver l’idée), de Directeur artistique (D.A. qui choisi la meilleure idée), et d’illustrateur (qui réalise. Parfois on dit “qui exécute” !)
Je décide de cadrer encore plus serré ! Et je fais l’image aux feutres…
En fait, personne n’a donc vu ces étapes pendant la commande. Seul le résultat final a été livré chez l’éditeur, Gallimard… Je ne savais donc pas s’il allait être accepté ou refusé ?
Sixième étape : la peinture originale à l’aérographe
Pour passer à la réalisation, je peins, ici, à l’aérographe (sorte de pistolet à peindre, très fin), avec des encres acryliques & des peintures acryliques, dans un format plus grand d’un tiers, par rapport au format de parution.
Avec l’aérographe (comme pour une peinture à la bombe ou au pistolet), la peinture (liquide) se dépose comme un brouillard, puisque la couleur liquide est littéralement pulvérisée, vaporisée dans l’air en direction du papier.
Pour éviter que la couleur se dépose partout, j’utilise des caches adhésifs qui protègent les zones que je veux épargner.
Un certain nombre de détails, voire de parties de l’image sont peints avec un pinceau fin et de la peinture acrylique…
Ci-dessus, vous pouvez voir une reproduction de la peinture originale.
Attention
Cette peinture est cadrée beaucoup plus largement que sa future impression. C’est fait exprès. Il est essentiel de prévoir de la matière supplémentaire pour faciliter la prise de vue & le cadrage… Au cas où il serait nécessaire de cadrer plus large, ou pour la rogne (quand l’image arrive au(x) bord(s) de la page. Ce qu’on nomme “à fond perdu”. Ce n’est pas le cas ici.
Quelques détails de la peinture originale…
La bouche…
J’ai eu envie de montrer des détails de la peinture : la bouche, tout d’abord.
Je suis parti d’une photo…
Quand on utilise une photo comme modèle, le terme professionnel pour désigner cela est “le modèle du pauvre”…
Avec cette expression, il est sous-entendu que l’artiste n’avait pas les moyens financiers pour louer les services d’une vraie modèle !
Technique sommaire
Beaucoup de peinture au pinceau fin ! Je peins d’abord les noirs. Puis je place tout le rouge transparent en aplat ou en dégradé, selon le sujet.
Ici, cela a plutôt été deux aplats :
un assez vif pour la lèvre inférieure.
un plus sombre pour la lèvre supérieure qui est (presque) toujours plongée dans une légère ombre… Avec un éclairage plafonnant… Ou le soleil. Pour le dire autrement, un peu sombre avec un éclairage venant du haut !
Ensuite quelques ajouts de blanc au pinceau, PUIS à l’aérographe sans cache adhésif, pour créer un léger flou…
Le “tuyau-serpent” & les écailles
Pour l’aspect “serpent” du tuyau à gaz, là aussi, j’ai utilisé une ou deux photos… Donc « le modèle du pauvre » une fois de plus.
Il est vrai que, dans ce cas, il n’est pas évident de louer les services… d’un serpent.
Et aller au vivarium du Jardin des plantes, constitue une « perte de temps ».
Comme ce type de réalisation est relativement peu payé, cela ne serait pas « rentable »… Et même un artiste a à payer un loyer chaque mois, plus diverses charges…
Technique sommaire
D’abord un dégradé vert appliqué à l’aérographe.
Ensuite, j’ai peint uniquement au pinceau fin, écaille après écaille, une par une ! Les bords sombres d’abord.
Puis quelques lumières avec du blanc dilué à la fin…
La boucle d’oreille…
Une seule boucle d’oreille, bien sûr, car dans le récit, il est dit que l’autre est perdue !
Comme toujours, c’est un principe, pour une réalisation réaliste, j’utilise :
soit un “objet” à observer ;
soit deux ou trois photos…
Là encore, j’ai fait usage du modèle du pauvre…
Un professionnel de l’illustration – surtout réaliste – se doit de posséder une documentation abondante et d’accès rapide. Ceci afin de ne pas passer des heures à chercher un document. Les Américains ont nommé la documentation de l’illustrateur et du peintre : une « morgue » !
Technique sommaire
Pour les petits détails des pierres précieuses, je peins au pinceau avec du gris, et quelques touches de bleu…
La perle est faite à l’aérographe, avec de l’ocre jaune…
Septième étape : le tirage de la couverture
Ensuite, j’ai livré la peinture, posée sur un carton épais, et protégée par une feuille de calque.
L’éditeur l’a accepté. Ce qui impliquait au moins l’auteur (ou les ayants-droits), la Directrice artistique, Mme Jeanine Fricker, le Directeur de collection, et à l’époque M. Antoine Gallimard, je suppose…
La “prise de vue” a été effectuée… Avec des risques de modifications ou de pertes de certaines couleurs (surexposition ou sous-exposition).
Puis l’imprimeur est intervenu. Là aussi, risques de modification des couleurs : réglage du débit des encres, réaction du papier, etc.
Enfin la couverture est imprimée. Ce qu’on désigne par le terme professionnel de “tirage”…
Vous pouvez observer que le cadrage est plus serré, comme prévu. Les couleurs sont un peu délavées. Parfois il peut y avoir un virage coloré, la montée d’une des couleurs qui domine… Ce sont les aléas de l’illustration. Enfin, il y a aussi des couleurs en peinture qui sont quasiment impossible à reproduire à l’impression !
Si vous voulez voir d’autres couvertures, dans un format plus petit, j’en ai placé, il y a déjà fort longtemps, sur les pages de mon site ancien :
Cet article, en deux partie, va illustrer les quelques étapes – commentées – de la réalisation d’une illustration de couverture de roman, réalisée à l’aérographe¹. Ceci est dont la première des deux parties d’un article.
Tout ce qui suit est évidemment ma façon de procéder.
J’ai encore les traces des diverses étapes, ce qui n’est pas le cas de tout ce que j’ai pu faire…
Brève description « technique » de la peinture finale
Cette illustration a été réalisée à l’aérographe & au pinceau, avec des encres acryliques et des peintures acryliques sur un papier blanc d’environ 250 g/m2.
Le format de réalisation était expressément demandé à un format d’un tiers plus grand que la parution, soit environ 20 cm, avec le supplément autour…
Cette illustration de couverture fut la première que les Éditions Gallimard me confièrent. Pour moi, il s’agissait probablement d’un test à partir de la vision de mon dossier professionnel, qu’on désigne sous le mot franglais « pressbook »… La réalisation de cette couverture fut suivi de nombreuses autres, d’abord pour la collection Carré noir, puis pour la mythique collection Série noire, et aussi pour la collection des livres de poche Folio.
Voyons maintenant les étapes de la réalisation…
Première étape : la lecture du texte
Dans un premier temps, je lis le roman.
Ce n’est pas toujours le cas, car il est arrivé que j’ai eu en ma possession, parfois, seulement un résumé… C’était le cas de la collection Haute Tension, chez Hachette, ou au Fleuve noir, où j’ai failli travailler. En fait, cela dépend des éditeurs. C’est leur choix.
Parfois, il s’agit d’un texte en cours de traduction, donc indisponible. Et seul le résumé de la première lecture du conseiller est disponible.
Il est arrivé aussi, chez Gallimard, que le traducteur — car il s’agit parfois de traduction bien sûr — ait utilisé une machine à écrire — si ! Si ! Cela existait (;-{D} — avec un ruban tellement usé que j’avais l’impression de lire le texte avec deux ou trois calques posés dessus, tellement le texte était pâle ! À tel point que j’ai abandonné la lecture du roman, en décidant d’illustrer à partir des trois premiers chapitres que j’avais eu le courage de lire !
Et il est également arrivé — une fois me semble t-il — que je manque de temps, et que ce soit ma compagne qui ait lu le roman et qui me l’ait raconté brièvement ! Encore merci à toi…
Deuxième étape : la recherche d’idées
Après la lecture, pour les recherches d’idées, je commence à noter des mots que le roman m’évoque. Des mots, et aussi les phrases, des verbes d’action, des titres de films, des titres de tableaux…Bref, je note tout ce que m’inspire ce texte.
À noter…
le dictionnaire analogique !
Toujours pour cette recherche, j’utilise quelquefois un dictionnaire analogique… Ce qui amène d’autres mots. C’est une façon de pratiquer seul le remue-méninge (“brainstorming” en franglais²). Gérard Bakner, un prestidigitateur particulièrement créatif, en magie, dessin d’humour, chanson… a dit, lors d’une conférence, que, lui aussi, utilisait ce type de dictionnaire.
Je réalise toutes ces recherches sur du papier machine ordinaire de format A4 (21 x 29,7 cm). Un papier de 80 ou 90 g/m2. Et les croquis de recherche sont toujours de très petit format.
Sur la photo ci-contre, il s’agit donc de feuilles de format A4, où vous pouvez voir tout à la fois des notes écrites, et des petits dessins (“thumbnail” en anglais).
Une idée symbolique pour ce roman
J’ai retenu, de ma lecture & de mes recherches, qu’au début du roman, une jeune femme est étranglée avec un tuyau à gaz, parce que l’assassin l’avait trouvé trop belle & trop sensuelle. Et elle perd une boucle d’oreille…
Fort de cela, j’ai fait le lien (si je peux me permettre ce jeu de mot !) entre le symbolisme du serpent & de la tentation biblique d’une part, et le tuyau à gaz d’autre part… J’opte donc pour une image symbolique d’un “serpent” qui se transforme en tuyau à gaz gris.
Troisième étape : une première ébauche de la couverture… Sur calque !
Après avoir arrêté l’idée, arrive la première ébauche finalisée en dessin de la couverture.
Je la réalise sur calque au crayon graphite.
Cependant, elle ne me satisfait pas !
Parfois je réalise le dessin préparatoire final sur papier machine. Si c’est le cas, à la fin, je décalque le dessin préparatoire, pour le reporter sur un papier destiné à recevoir de la peinture. Donc un papier de fort grammage. Souvent 250 g/m2 au moins, voire 300 g/m2.
Quel avantage de dessiner sur du papier calque ?
Il n’y a pas à reporter le dessin final sur calque, puisqu’il y est déjà ! C’est un gain de temps.
Pourquoi reporter le dessin sur une autre feuille ?
Tout simplement, parce que le travail du crayon graphite & de la gomme “fatigue” le papier. La gomme peut amener certains matériaux a “accrocher” difficilement sur le papier. Et cela va rendre la peinture plus difficile ensuite, à l’aquarelle par exemple. Voire quasi impossible à l’aérographe, car il arrive, presque toujours, que les coups de crayons trop appuyés, et les creux du papier, causés par le crayon, vont continuer d’apparaître au final ! D’où l’intérêt de reporter le dessin sur un papier neuf, vierge de toutes pressions &/ou de coups de gomme…
À noter…
L’aspect “abimé”, “fatigué” de la feuille est visible sur ce premier calque : creux, bosses, brillances, calque qui “gondole”…
Quatrième étape : le dessin final « poussé » en valeurs
Comme le premier dessin “poussé” ne m’avait pas plu, j’ai décidé de garder l’idée & de refaire le dessin. Toujours sur calque et toujours au crayon graphite).
J’opte pour un cadrage plus serré. Il manque délibérément le haut de la tête & le bas du buste…
Cette fois, je suis plutôt satisfait du résultat. Comme le dessin au trait me convient, je travaille un peu les nuances de gris. Ce qu’on appelle des valeurs. Et j’utilise aussi la gomme pour contrôler les tracés & les valeurs. Ou pour éclaircir…
Ceci me permet de voir ce que cela pourrais donner en termes d’ombres & de lumières. car il s’agit d’un dessin d’imagination qui, selon moi, doit suggérer une certaine réalité…Un certain réalisme…
Je dessine aussi le nez, sachant qu’il sera probablement coupé à l’impression.
Dans la partie basse du calque, à droite, je fais quelques essais d’écailles de reptiles…
Peinture dans un carré !
Détail que j’ai omis de préciser plus tôt, comme l’indique le nom de la collection (cf. Carré noir), la peinture doit être inscrite dans un carré ! Et il est indispensable de laisser une marge supplémentaire tout autour de 7,5 mm minimum…
Hommage à Yosuke Onishi
Pendant que je réalise ce calque préparatoire pour la peinture, je pense à une série d’oeuvres de Yosuke Onishi.
Cet artiste Japonais à réalisé une série de portraits à l’aérographe1 de vedettes féminines de cinéma, en ne dessinant que les yeux & la bouche sur fond blanc ! Et la ressemblance est stupéfiante !
De mémoire, il a réalisé le “portrait” d’Audrey Hepburn, de Marilyn Monroe, d’Elisabeth Taylor, de Sophia Loren, etc.
Vous pouvez voir, ci-contre une de ses créations…
Pensant à ces peintures, que Yosuke Onishi a réalisé à l’aérographe, je caresse l’idée de lui rendre un discret hommage, en laissant le visage de cette jeune femme en blanc. A voir ? Peut-être…
À noter…
Cette série (ou une partie ?) se trouve dans le livre Japonais “Airbrush art in Japan”. Livre publié en 1984, sauf erreur…
À suivre…
Que pensez-vous de cet article. Est-il clair ? Merci de laisser un commentaire…
Richard Martens
Texte version 2.0, après relecture, ajouts de textes et remise en place des liens des images, disparus après piratage et restauration…
Merci à Marie R…
Notes
Aérographe (n. m.) : pulvérisateur à air comprimé servant à projeter de l’encre, des couleurs. Peintre qui travaille à l’aérographe. Dictionnaire Antidote pour iPod Touch & iPad
Etiemble était un ardent défenseur de la langue française, dans son célèbre livre, Parlez-vous franglais ?, éditions Gallimard, 1964, essai, Nouvelle édition revue et augmentée en 1973, puis en 1980.