Couleurs et mélanges

Nous allons voir ce que sont, au XXe & au XXIe siècle, les couleurs primaires, les couleurs secondaires, etc.

Ceci est la base de la compréhension de la couleur & de son utilisation ! Et de tout ce qui va suivre !

 

Couleurs primaires : cyan, magenta, jaune

Les trois couleurs primaires : Cyan, Magenta et Jaune. Schéma de Richard Martens.
Les trois couleurs primaires : Cyan, Magenta et Jaune. Schéma de Richard Martens.

Vers le milieu du XXe siècle, & jusqu’à aujourd’hui, les imprimeurs ont utilisé quatre couleurs pour imprimer des reproductions de photos, d’illustrations, de peintures, de dessins…

Les quatre couleurs sont le cyan*, le magenta*, le jaune et le noir.

* À noter que le cyan est un bleu clair, & le magenta est un rouge à peine violacé.

Ce qui permet de simuler un peu plus de 16 millions de couleurs. Ce qu’on appelle aussi des nuances. Avant cela, il y a eut la…

 

Trichromie : CMJ autrefois… pour l’imprimeur

Pictogramme "Information" par Richard Martens.Au début du XXe siècle, les reproductions en couleurs, dans des revues comme « L’Illustration » ou « NGM » (« National Geographic Magazine »), étaient imprimées en « trichromie » : cyan*, magenta & jaune, soit CMJ (cf. les initiales).

Ce qui donnait des reproductions un peu fade, manquant de relief, de contraste. L’ajout du noir va changer cela !

 

Quadrichromie : CMJN actuellement… pour l’imprimeur

Pictogramme "Livre2" par Richard Martens.Ce procédé s’appelle la quadrichromie. « Quadri » pour « quatre » & « chromie » pour « couleurs ». En argot professionnel, il est abrégé en « quadri ».

Pour mémoire, ces quatre couleurs sont le cyan, le magenta, le jaune… & le noir.

Abrégé par le sigle CMJN, formé des initiales de ces quatre couleurs en Français.

 

Hexachromie : CMJN (+ vert + orange ou…)

Pictogramme "Crayon2" par Richard Martens.À noter que la technologie se développant, des machines sont maintenant capable d’imprimer six (« hexa ») couleurs (« chromie »). Soit la quadrichromie, plus un vert & un orange. Ou bien, au choix : de la quadrichromie & deux couleurs Pantones (couleurs précises qui ne s’obtiennent pas en quadrichromie pour certaines d’entre-elles), ou de la quadrichromie plus un vernis (qui génère du brillant) ou du pelliculage, etc.

Le vernis est observable sur des couvertures mates de livres avec des parties brillantes, par exemple.

 

Usage de la couleur en peinture

Pictogramme "Palette" par Richard Martens.En peinture, pour des raisons pratiques et économiques, et sous l’influence de l’imprimerie, les étudiants en art utilisent dans leur apprentissage cinq couleurs : cyan, magenta, jaune, noir & blanc. Que cela soit en peinture à la gouache, ou à l’acrylique…

Ainsi, ils apprennent à maîtriser la couleur avec des produits peu coûteux.

Ensuite, quand ils sont dans la maîtrise, voire dans l’excellence, ils peuvent investir dans des produits de qualité supérieure.

Parfois ces produits portent la mention « étudiant ». Ce principe n’est pas nouveau. Depuis très longtemps, en peinture à l’huile, cela s’appelle « huile d’étude ».

* À noter que, pour des raisons financières, Van Gogh achetait des huiles d’études. Ce qui implique que ses créations soient plus fragiles…

 

Gris primaire

Les trois couleurs primaires : Cyan, Magenta et Jaune. Schéma de Richard Martens.
Les trois couleurs primaires : Cyan, Magenta et Jaune. Schéma de Richard Martens.

À parties à peu près égales, si on mélange ces trois couleurs, on obtient du noir… En théorie. En fait, ce mélange génère un gris, appelé « gris primaire ».

Il semble que les couleurs se neutralisent mutuellement, et qu’il se crée une « sorte » de gris. Plus ou moins neutre selon la quantité de chacune des trois parties. Si l ’une des trois primaires domine un peu, il y aura un gris coloré de la couleur dominante.

Si deux primaires dominent, alors il y aura un gris légèrement coloré par l’une des trois couleurs… secondaires !

 

Qu’est ce qu’une couleurs secondaire ?

Les couleurs primaires (Cyan, Magenta, Jaune) et secondaires. Schéma de Richard Martens.
Les couleurs primaires (Cyan, Magenta, Jaune) et secondaires. Schéma de Richard Martens.

C’est le mélange à parties « égales* » de deux primaires.

Voici les trois résultats des mélanges possibles :

  • cyan plus jaune : vert
  • jaune plus magenta : rouge
  • magenta plus cyan : bleu (proche du violet bleu)

À noter : ce mélange est aussi décrit sous le nom de « mélange soustractif ». Ce que j’expliquerai dans le prochain article…

 

« *Égales » entre guillemets ?

Pictogramme "Eclair" par Richard Martens.J’ai écris, ci-dessus, le mot « égales » entre guillemets, à propos de la façon d’obtenir une couleur secondaire : « C’est le mélange à parties « égales » de deux primaires.

Car, dans le domaine de l’art, nous ne sommes pas dans le monde scientifique. Donc les formules, & les mélanges ne se mesurent pas en grammes ou en unités scientifiquement définies. Il est souvent question de « parties ». Cela se mesure souvent au « pifomètre », en argot professionnel. C’est-à-dire dans « l’à peu près »… Donc, ici, deux parties à peu près égales…

 

Couleurs tertiaires ?

Couleurs primaires (CMJ), secondaires et tertiaires. Schéma de Richard Martens.
Couleurs primaires (CMJ), secondaires et tertiaires. Schéma de Richard Martens.

Si on mélange une couleur primaire à une couleur secondaire, on peut considérer qu’on obtient une couleur tertiaire… Soit six nouvelles nuances.

Souvent, pour des raisons pratiques, pour nommer les couleurs, on indique en premier le nom de la couleur dominante, à laquelle on ajoute l’autre couleur, parfois avec un trait d’union : vert-jaune, jaune orangé, orangé rouge, violet-rouge, violet-bleu.

Ceci n’est pas une règle absolue.

Quelquefois, la confusion règne, surtout en matière de nom de couleurs. Doit-on dire « bleu-vert » ou « vert-bleu » ?

Parfois un nom particulier est donné : carmin, par exemple. C’est un nom classique ancien.

Quelquefois c’est le fabricant qui donne, qui « fabrique » un nom.

Pictogramme "Crayon2" par Richard Martens.À noter qu’il peut y avoir le même nom pour une couleur, alors qu’il y aura une différence de nuance selon les fabricants. Pourtant le nom peut être le même. L’indigo, couleur classique, en est une exemple, en aquarelle chez deux excellents fabricants Anglais, Rowney, et aussi Windsor & Newton… De ce fait, j’ai les deux ! Et l’un des deux est plus bleuté que l’autre…

 

Un prochain article portera sur les mélanges soustractifs & additifs…

À très bientôt, j’espère…

Et je vous invite vivement à mettre un commentaire si cet article vous plait… Ou vous déplaît ! Ou si vous avez des remarques ? ou une question ? Cela ne peut que m’aider à transmettre & à partager…

Richard Martens

Texte version 2.0


Enregistrer

Enregistrer

Le crayon graphite

Voyons très brièvement son origine & sa fabrication. Ce qu’est le crayon graphite. Puis ses diverses présentations, y compris les porte-mines… Et d’abord…

 

Un peu d’histoire…

Pictogramme "Information" par Richard Martens.Autrefois, au moyen-âge, & à la Renaissance, on utilisait une mine d’argent. Littéralement. C’est-à-dire une fine tige d’argent (2 ou 3 mm de diamètre) dans un manche en bois (plus pratique pour la tenue). Cela donnait un gris moyen sur le support.

La “trace” officielle du crayon date de 1662. Il s’agissait de graphite, surtout, mêlé de gommes, de résines & de colle, provenant du Cumberland (Grande-Bretagne). D’où son nom complet : crayon graphite. À cause du blocus continental, mis en place par Napoléon, le Français Nicolas Conté réalisa la formule moderne de notre crayon, tel que nous le connaissons. Toujours à base de graphite.

 

Le crayon ? Argile et graphite !

Le crayon, parfois appelé improprement “mine de plomb”, est en fait un mélange, cuit à haute température, d’argile & de graphite, c’est-à-dire de carbone. S’il contient beaucoup d’argile, le trait qu’il produit est gris clair. Si le graphite domine, alors le trait sera noir, semi-brillant.

 

Sortes de crayons

Crayons, mine de plomb et porte-mine. Photo R. Martens.
Crayons, mine de plomb et porte-mine. Photo R. Martens.

Les sortes de crayons sont simplement des présentations différentes. La plus courante est celle du crayon hexagonal en bois (marqué 1 sur la photo), et ou cylindrique (marqué 2). Certains artistes préfèrent la mine « nue » (ou presque), improprement appelée « mine de plomb » (3), lui aussi, cylindrique ou hexagonal.

Étant affilié à Amazon, je mets, à la fin de l’article quelques produits que je trouve excellent…

 

Porte-mines classique « ancien »

Détail de porte-mines classiques, et leurs mines. Photo : Richard Martens.
Détail de porte-mines classiques, et leurs mines. Photo : Richard Martens.

Enfin, il y a ce qu’on appelle le porte-mine classique ancien (notés 4 & 5 ci-dessus & photo ci-contre).

Les mines sont d’un diamètre d’environ 2 à 3 mm. elles sont vendues en étui. Un exemple est montré ci-contre de deux porte-mines, dont un en aluminium, avec l’étui transparent qui permet de transporter des mines.

A noter qu’il existe des mines de couleur ! On peut en acheter en rouge, en bleue, voire bleu-violet & en jaune…

Et encore plus récent, il existe aussi le porte-mine en 0,5 mm (notés 6 & 7, sur la photo ci-dessus). Et aussi en 0,3 & en 0,7 mm ! Les mines sont plutôt fragiles. Et de ce fait relativement coûteuses. Cependant, le porte-mine en 0,5, très répandu, y compris dans les grandes surfaces, permet un tracé précis & régulier dans son épaisseur. Il est donc très pratique.

 

Avantage d’une forme hexagonale ?

Crayon avec un élastique enroulé & deux autres enfilés dans un embout. Photo Richard Martens.
Crayon avec un élastique enroulé & deux autres enfilés dans un embout. Photo Richard Martens.

L’avantage de la forme hexagonale est qu’elle ne roule pas, sur une table par exemple…

Heureusement, on peut pallier à cet inconvénient grâce à un élastique enroulé autour du crayon (photos ci-contre).

Il existe aussi des « objets percés » en “caoutchouc” (photos ci-contre & ci-dessous). On enfonce le crayon dedans, et il ne roule plus.

Et c’est aussi prévu pour faciliter la tenue !

Vous pouvez voir cela sur les photos ci-dessous. D’abord l’objet lui-même, à gauche. Puis la tenue en main droit (au milieu), et enfin une vue du dessous (photo de droite).

Embouts et tenue du crayon. Photo Richard Martens.
Embouts et tenue du crayon. Photo Richard Martens.

 

Crayon de menuisier

Crayon de menuisier de trois marques différentes. Photo Richard Martens.
Crayon de menuisier de trois marques différentes. Photo Richard Martens.

Également inclus dans du bois, il existe le “crayon de menuisier”, plat et large. Il est aussi pratique pour le dessin que pour la calligraphie1.

Voyez ci-contre, trois marques différentes de ce type de crayon.

Il est possible de tailler un crayon normal comme ça. Cette façon de faire s’appelle “tailler en dent de lapin”.

L’avantage de ce type de crayon est qu’il permet un tracé large pour griser vite. Et en le faisant pivoter sur la “tranche” ou sur l’angle (le « coin »), on obtient un tracé plutôt fin !

 

Dureté des crayons

Les crayons sont “durs” ou “tendre”. Un crayon très dur génère un gris clair. Un crayon très doux, très tendre crée du noir !

Comment connaître la dureté ?

Pictogramme "Point d'exclamation" par Richard Martens.Comment savoir si le crayon est dur ou tendre ? Sur les crayons de qualité, c’est marqué ! De quelle manière ? Avec deux lettres de l’alphabet : “H” & “B”.

H” signifie “dur”, et “B” égale “tendre”.

Soit du plus dur au plus tendre : 7H, 6H, 5H, 4H, 3H, 2H, H, HB, B, 2B, 3B, 4B, 5B, 6B, 7B.

Selon les fabricants, il peut même y avoir du 8H & du 8B. Et il existe des boites de la gamme panachée (voir à la fin de cet article). Je reviendrais, dans un prochain article, sur le travail au crayon avec une gamme très large……

 

Brève parenthèse sur les papiers

Pictogramme "Punaise" par Richard Martens.Presque tous les papiers conviennent à l’usage des crayons. À commencer par le papier-machine utilisé pour le courrier & les photocopies. Souvent indiquées comme “80 g/m2”. Parfois 90 g/m2… Donc un papier assez fin.

Le « g » signifie son poids, en grammes, bien sûr. Et le « /m2 » est un signe de surface. Cela signifie, pour une feuille indiquée « 80g/m2« , qu’une feuille carrée d’un mètre de côté pèse… 80 grammes !

Enfin, plus un papier est « lourd », plus il est cher…

Et le crayon est aussi possible sur des papiers plus épais, plus luxueux. Et du papier aquarelle à grain, etc.

Nous reviendrons, bien évidemment, sur les papiers, et leur choix…

 

Et sur les gommes à effacer…

Trois sortes de gommes à effacer. Photo : Richard Martens.
Trois sortes de gommes à effacer. Photo : Richard Martens.

Il existe diverses gommes pour effacer, plus ou moins, le crayon graphite.

La plus ancienne est “caoutchouteuse” (notée 1 sur la photo ci-contre), et gomme plutôt bien.

Plus récente, il y a un type de gomme plus “plastique” (notée 2), encore plus efficace.

Une autre sorte est celle que les artistes nomment “gomme mie de pain” (notée 3), une gomme dite “malléable”. Elle est de couleur gris clair. Et s’assombrit à l’usage, en absorbant le graphite gommé. Plutôt utilisée pour le fusain.

Je parlerai plus longuement, prochainement, des gommes & de leur utilisation…

Si vous avez des questions, le « pavé » commentaire, en dessous, est là pour cela !

Richard Martens

Texte version 2.0


Note

Comme d’habitude, voici le lien de l’article, au cas où il serait brisé dans le corps de l’article… Si c’est le cas, il vous suffit de faire un copier-coller du lien ci-dessous, et de le coller dans la barre de votre navigateur…

  1. Calligraphie (nom féminin) : art de bien former les caractères de l’écriture. […] – Ecriture ainsi tracée. Dictionnaire Antidote. L’étymologie nous apprend que cela signifie : « belle écriture ». Vous pouvez aussi consulter l’article de Wikipédia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Calligraphie

 

Produits que je vous conseille…

Si vous le souhaitez, vous pouvez acheter du matériel, via Amazon.com. Comme je suis affilié, il va de soit, et c’est mieux en le disant, que si vous l’achetez en cliquant sur la photo ci-dessous, cela ne vous coûtera pas plus. Et je percevrai un pourcentage sur cet achat. Si vous le faites, merci d’avance…

Une gomme que je trouve très efficace, c’est la gomme Staedtler Mars plastic 52650. Je vous la recommande vivement ! Vous pouvez la tester en en achetant une. Par contre, c’est plus économique de les acheter par quatre. Je vous mets les liens en dessous… Et aussi le lien pour des crayons graphites HB (moyen) en boite économique. Ainsi qu’une boite de crayons graphite panachés.

             

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Commenter un premier dessin

Premier dessin commenté

En manière de clin d’œil (cf. la bienvenue…), je mets un premier dessin, un autoportrait, que j’ai réalisé il y a quelques années, pour « Le Monde dimanche ». Il a d’ailleurs été publié… À l’époque j’avais encore beaucoup de cheveux. Enfin… un peu plus que maintenant…

 

Richard Martens : autoportrait à la plume et à l'encre de Chine, publié autrefois dans le "Monde-dimanche".

 

Je peux ne pas être assez explicite, ou mes commentaires peuvent être trop professionnels, trop spécifiques. Il va de soi que vous pouvez me poser des questions dans les commentaires ci-après, afin que je sois plus explicite, plus clair…

 

Technique de ce dessin à la plume

Stylo tubulaire fermé et ouvert, avec son capuchon à pince. Photos : Martens R.
Stylo tubulaire fermé et ouvert, avec son capuchon à pince. Photos : Martens R.

C’est un dessin :

  • sur un papier blanc légèrement granuleux ;
  • tracé au crayon ;
  • puis réalisé à la plume, à l’encre de Chine, ou avec un stylo-tubulaire ;
  • avec des placements d’encre au pinceau ;
  • et une craie grasse noire (parfois nommée “pastel gras”).

Ce que j’explicite ci-après…

 

Réalisation par les valeurs

Martens Richard : autoportrait, avec indication de trois détails, de haut en bas : la main, le visage & un morceau de la toile.
Martens Richard : autoportrait, avec indication de trois détails, de haut en bas : la main, le visage & un morceau de la toile.

Voyons maintenant la réalisation de cette illustration, au travers de trois « morceaux » de cette image. Les trois « morceaux encadrés en rouge. Et voyons cela en termes de valeurs.

Les valeurs concernent des nuances monochromes.  Les valeurs vont, le plus souvent, du plus foncé (le noir) au plus clair (le blanc), en passant par les nuances des gris…

Cependant, les valeurs étant monochromes, cela peut aussi être une gamme de bleu par exemple, du bleu foncé au blanc, en passant par des bleus de plus en plus pâles… Ou du rouge, ou bien du brun, etc.

 

Utilisation des outils selon les valeurs

Richard Martens : extrait d'un autoportrait à la plume à l'encre de Chine. Publié autrefois dans le “Monde-Dimanche”.
Richard Martens : extrait d’un autoportrait à la plume à l’encre de Chine. Publié autrefois dans le “Monde-Dimanche”.

 

Le noir

Les surfaces noires, ici, sont posées au pinceau avec de l’encre de Chine. Et c’est ce que je place en premier, sur le dessin au crayon.

 

Les gris foncés : du très foncé au gris moyen

Les gris, du foncé au moyen, presque clair, sont constitués de hachures. Ils le sont à la plume. Cet outil est très pratique pour les hachures… Je les croise pour foncer une surface. Parfois les traits sont droits. Ici, sur le visage, ils sont tracés en courbe. Un principe simple pour éviter un aspect métallique du rendu. Et je les trace très courts. En variant les angles… Voyez, plus loin, l’agrandissement de la main.

 

Les gris clairs : du gris moyen au très clair

Quand il s’agit de suggérer des gris très clairs, comme sur le visage, cela peut s’obtenir avec des points, posés, soit à la plume, soit  (c’est plus pratique) avec un stylo tubulaire (voir les photos)

Richard Martens : détails commentés d'un autoportrait à la plume à l'encre de Chine. Publié autrefois dans le “Monde-Dimanche”.
Richard Martens : détails commentés d’un autoportrait à la plume à l’encre de Chine. Publié autrefois dans le “Monde-Dimanche”.

TRÈS IMPORTANT !

  • À noter que ce type de stylo-tubulaire nécessite une encre de Chine spéciale. Si vous mettez de l’encre de Chine normale, elle séchera dans le conduit & le stylo ne fonctionnera plus !

Pour le matériel, j’expliquerai plus en détail, plus tard, dans les futurs articles consacrés à cela.

Les blancs ou “réserves”

Martens Richard : détail des hachures courbes dans le dessin de la main.
Martens Richard : détail des hachures courbes dans le dessin de la main.

Il s’agit, ici du blanc du papier, que j’ai ménagé. Que je n’ai pas recouvert d’encre, pour le dire autrement.

Dans l’univers artistique (peinture, dessin), aussi bien que dans l’univers graphique, cela s’appelle une “réserve”. C’est synonyme d’une zone “vide”, voire blanche… Car une réserve, dans le langage du dessin, peut être une partie vide du dessin, même si la feuille est en couleur, bleue par exemple !

À noter qu’à l’aquarelle, pour les puristes, le blanc doit être celui du papier !

Retoucher ou modifier un dessin à l’encre de Chine

Martens Richard : détail du dessin du visage avec des hachures et des points.
Martens Richard : détail du dessin du visage avec des hachures et des points.

Si nous commettons une erreur. Ou si nous changeons d’avis, et voulons obtenir du blanc, là où il y a de l’encre de Chine, il est toujours possible de retoucher, de faire disparaître l’encre de Chine en la recouvrant au pinceau, soit avec de la gouache, soit avec de l’acrylique. Les deux sont efficaces.

D’ailleurs je traiterai des retouches plus tard, dans un ou plusieurs articles détaillés, consacrés à cela. Partant du principe qu’un artiste a lui aussi, le droit à l’erreur. Ou à changer d’avis !

Par contre la gouache n’est pas utilisable sur de la craie grasse (ou pastel gras). Car la gouache est à base d’eau ! Et comme chacun sait, l’huile (craie grasse) & l’eau (gouache) sont incompatibles.

IMPORTANT : ne retouchez jamais au blanc avec du produit destiné, à l’origine, pour les machines à écrire. J’ai nommé le “Typex”. Cela peut être très utile pour du texte, des tirages, une photocopie… Pas pour un dessin, car cela est épais. Et cela nuit à l’esthétique du résultat.

 

N’y a t-il que de l’encre de Chine ?

Martens Richard : détail du dessin de la toile afin de rendre des effets de matière "rugueuse" avec la craie grasse.
Martens Richard : détail du dessin de la toile afin de rendre des effets de matière « rugueuse » avec la craie grasse.
Non ! Comme je l’ai dit plus haut, il y a des frottis de craie grasse qui effleurent le relief du papier. Lequel, je le rappelle, est légèrement grenu… La main doit être légère afin de déposer peu de matière noire. Juste un peu en surface.

C’est une technique que j’utilise parfois. Cela se marie très bien, selon moi, avec la plume ou le pinceau. L’important est que tout ce qui est déposé sur le papier doit être noir, et non pas gris moyen ou gris foncé. J’insiste bien : cela doit être noir. Outre la craie grasse, cela peut aussi être de la craie lithographique (à éviter, si possible, car trop grasse). il m’est même arrivé d’utiliser du crayon à maquillage, pour les yeux !

Ce procédé de frottement permet de donner une matière, une texture même, qui est celle du papier. Ce qui implique de choisir son papier, avant de commencer le dessin. Nous y reviendrons, là aussi…

Que pensez-vous de tout cela ? Merci de commenter ci-après…

Richard Martens

Version 2.0

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Je vous souhaite la bienvenue…

Logo “Apprenons DESSIN & PEINTURE” par Richard Martens
Logo “Apprenons DESSIN & PEINTURE” par Richard Martens

Je vous souhaite la bienvenue sur ce blogue dédié à l’apprentissage du dessin & de la peinture. J’enseigne ces matières depuis trente ans.

 

Grande refonte et ajouts pour cause de piratage…

Ce blogue a été « hacké »/piraté en août 2015. Depuis, je l’avais quasiment abandonné, ainsi que trois autres… Je viens de me décider à faire table rase en le restaurant, comme diverses personnes me l’ont conseillé.

Hélas, cela ne fonctionne pas aussi bien que je l’espérais. Aussi, je reprends chaque article, un par un, pour vérifier et/ou ajouter les liens. Pour vérifier chaque image, qui semble être présente et… invisible à la fois ! Et parfois pour compléter l’article…

Merci de votre indulgence, face à cela…

Quelques cours et formations que j’ai suivi…

J’ai appris la peinture à l’huile à l’âge de 15 ans. J’ai beaucoup appris aux Arts-déco (Ensad)1 & aux Beaux-arts (Ensba)2 de Paris. J’ai aussi beaucoup étudié dans les cours du soir de l’école Duperré3, de l’école Estienne4 : dessin animé, etc., dessin animalier (au Jardin des plantes)… Et j’ai beaucoup lu & beaucoup “testé”

Si vous souhaitez plus de détails, je les donne volontiers, sur la page d’accueil de ce blogue, titrée “À propos…”, page qui reste là en permanence… Ceci m’évite d’être trop bavard ici.

 

Le but des prochains articles

Illustration de Richard Martens pour "La Marche truque" d'A.D.G., Coll. Carré noir, éditions Gallimard.
Illustration de Richard Martens pour « La Marche truque » d’A.D.G., Coll. Carrré noir, éditions Gallimard.

Dans un premier temps, je commenterai, et j’écrirai, au fil des articles, sans employer trop de termes techniques, voire professionnels. Je le ferai au fur et à mesure. Car il y a trop à dire. Donc impossible en une fois ! Cependant, je veillerai à introduire des termes dès maintenant. Peu à la fois…

 

Alterner les thèmes sur le dessin et sur la peinture

Je vais aussi alterner des articles :

  • sur les bases du dessin ;
  • sur les bases de la peinture ;
  • à propos du matériel, et de son utilisation ;
  • plus avancés & plus professionnels ;
  • concernant les étapes d’une réalisation, voire les phases de la recherche, c’est-à-dire les idées, les croquis, la ou les photos &/ou la documentation ;
  • sur le graphisme ;
  • sur la calligraphie ;
  • etc.

Voilà. C’est tout pour cette fois…

Richard Martens

Texte version 2.0


Notes

Voici le lien de l’article, au cas où il serait brisé dans le corps de l’article… Si c’est le cas, il vous suffit de faire un copier-coller du lien ci-dessous, et de le coller dans la barre de votre navigateur…

  1. Ensad de Paris : École nationale supérieure des Arts-décoratifs de Paris >>> https://www.ensad.fr/
  2. Ensba de Paris : École nationale supérieure des Beaux-arts de Paris >>> https://www.beauxartsparis.com/fr/
  3. École Duperré : École supérieure des arts appliqués >>> https://duperre.org/
  4. École Estienne : >>> https://www.ecole-estienne.paris/

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer