Perspective 002 – Ligne d’horizon et composition

Pour préparer les vidéos de mes futurs cours, j’ai décidé de développer l’idée de : « Un principe par vidéo » Et je souhaite faire de même pour cette série d’articles : « Un principe : un article »

Je reviens et j’insiste sur la notion de hauteur de la ligne d’horizon… Qui sera donc à différencier de la direction du regard.

Pour l’ensemble de cet article, nous imaginerons que le photographe, ou le dessinateur ou le peintre, regarde droit devant lui ou presque. Donc pas de regard vers le haut ou le bas !

Donc, pour rappel de ce qui précédait :

 

Hauteur de la ligne d’horizon : celle de nos yeux !

Silhouette d'un photographe debout. "Designed by Freepik". CC0, Creative Commons.
Silhouette d’un photographe debout. « Designed by Freepik1 ». CC0, Creative Commons.

Pour résumer l’article précédent : la ligne d’horizon est une surface plane horizontale imaginaire. Comme la surface d’une étendue d’eau, un lac par exemple.

Et cette ligne d’horizon est située – pour chacune et chacun de nous – EXACTEMENT À LA HAUTEUR DE NOS PROPRES YEUX !

Sur cette silhouette, réalisée par Freepik1, j’ai ajouté en rouge une ligne pour indiquer la hauteur de ses yeux, qui est aussi SA ligne d’horizon.

Pour ce photographe debout, la ligne d’horizon est donc haute. Et s’il mesure environ 1,75 mètre, ses yeux, et sa ligne d’horizon seront donc à environ 1,60 m.

 

Ligne d’horizon haute et composition

Paysage avec ligne d'horizon haute. Photo : Joshua Hibbert. CC0, Creative Commons.
Paysage avec ligne d’horizon haute. Photo : Joshua Hibbert. CC0, Creative Commons.

Cette position est très utile pour une photo de paysage, surtout si le ciel est sans nuage et offre peu d’intérêt. Car dans ce cas, avec une ligne d’horizon haute – dans la photo –, le ciel n’occupera qu’environ le tiers supérieur de l’image, ou moins ! Comme ci-dessus, avec cette belle photo, qui met en valeur le paysage verdoyant, l’eau et la montagne. Et une belle profondeur de champ, qui illustre bien la perspective aérienne, décrite par Léonard de Vinci. C’est-à-dire l’épaisseur de l’air qui réduit les contrastes dans les lointains et augmente l’aspect bleu de ces mêmes lointains !

 

Ligne d’horizon plus basse ? Il suffit de se baisser !

Silhouette d'un photographe courbé devant un pied d'appareil. "Designed by Freepik". CC0, Creative Commons.
Silhouette d’un photographe courbé devant un pied d’appareil. « Designed by Freepik ». CC0, Creative Commons.

Quand on veut qu’une ligne d’horizon sur une photo – ou un dessin – soit plus basse, il suffit de se baisser un peu, tout en regardant devant soi… Ou presque…

Et le tour est joué ! Puisque la ligne de nos yeux est plus basse.

La silhouette de ce photographe, qui regarde à travers l’objectif de son appareil illustre parfaitement cela.

Car son appareil étant placé sur « un pied » d’environ 1 mètre de haut, l’horizon de la photo sera donc située à environ 1 mètre de haut.

 

Ligne d’horizon médiane et composition

Une ligne d’horizon placée au milieu de la hauteur, ou presque, est, en général, à éviter. À ceci près, qu’en art, il y a toujours des exceptions. En voici une…

La ligne d'horizon est plane et… horizontale ! Comme la surface d'une eau calme. Photo : Lucas Allmann. CC0, Creative Commons.
La ligne d’horizon est plane et… horizontale ! Comme la surface d’une eau calme. Photo : Lucas Allmann. CC0, Creative Commons.

Ici, avec ses deux « blocs » quasiment égaux : la montagne et son reflet dans cette eau sans la moindre ride, en miroir, le photographe joue sur la profondeur de champs, avec les trois lointains :

  • la montagne, bleue, dans le lointain, avec peu de contrastes et pas de touches sombres (cf. la perspective aérienne) ;
  • à droite, la masse triangulaire, comme la pointe d’une flèche dirigée vers la gauche, en gris-bleu foncé ;
  • en avant-plan, à gauche, la cabane sur pilotis.

Et, cerise sur le gâteau, très bas dans l’image, et au milieu de la largeur : un flotteur… ROUGE ! Seule touche « chaude » dans cette image « froide, bleue » !

Dernier exemple avec une ligne d’horizon basse

Silhouette d'un photographe agenouillé tenant un appareil. "Designed by Freepik". CC0, Creative Commons.
Silhouette d’un photographe agenouillé tenant un appareil. « Designed by Freepik ». CC0, Creative Commons.

S’agenouiller est une façon évidente d’opter pour une ligne d’horizon basse.

Il est, bien sûr possible de se coucher au sol pour une position encore plus basse !

Là encore, comme précédemment, j’ai ajouté aux silhouettes une ligne rouge – un peu épaisse – pour indiquer la hauteur des yeux de la personne, et donc sa ligne d’horizon…

En passant, le fait d’utiliser les deux mains pour tenir l’appareil permet de mieux stabiliser l’engin…

Ligne d’horizon basse et composition

Horizon bas et ciel rouge. Photo : Sergio Rola. CC0, Creative Commons.
Horizon bas et ciel rouge. Photo : Sergio Rola. CC0, Creative Commons.

En photo de paysage, ou en peinture, le fait d’adopter une position basse tout en regardant droit devant soi, ou presque, pour obtenir une ligne d’horizon basse, est souvent utilisé, pour donner de l’importance au ciel : nuages intéressants, ou coucher de soleil. Pour ce type de choix, la ligne d’horizon sera basse, au tiers inférieur de l’image. ou plus basse encore. De ce fait, le ciel pourra occuper les deux tiers de la surface de la photo, voir un peu plus…
En photo de modèle, une position basse (donc une ligne d’horizon basse) va donner l’impression que le modèle possède de longues jambes. Tout cela sans utiliser Photoshop !

 

J’ai insisté sur la ligne d’horizon, car, parfois, elle n’est PAS dans l’image ! Nous verrons cela plus tard.

Dans le prochain article, je traiterai de la différence entre la « Ligne d’horizon » (LH) et la « Direction de regard » (DR). Un principe ESSENTIEL, qui n’est jamais abordé !

 

Est-ce que ces deux articles vous ont permis de bien prendre conscience de VOTRE ligne d’horizon ? Qu’en pensez-vous ? Avez-vous des questions ?

Richard Martens (;-{D}

Texte version 1.0


Note

Comme d’habitude, voici le lien de l’article, au cas où il serait brisé dans le corps de l’article… Si c’est le cas, il vous suffit de faire un copier-coller du lien ci-dessous, et de le coller dans la barre de votre navigateur…

  1. Designed by Freepik : voici la référence du site de l’auteur des trois silhouettes de photographes : http://www.freepik.com

Pierre noire – Craie blanche – 1

La question m’a été posée : – « Qu’est-ce qu’une pierre noire1 ? ».

La pierre noire est un produit naturel « sec », qui se présente sous la forme de bâton. C’est aussi le cas de la craie blanche et de la sanguine. À ce type d’outils s’ajoute aussi : sépia et bistre. Ces cinq bâtons, sont, selon moi, tout à la fois les « ancêtres » du crayon ET du pastel.
Voilà donc une réponse… Et tout d’abord, très brièvement, un peu d’histoire de l’art…

 

Dessin aux deux crayons, ou aux trois crayons, à la Renaissance

Portrait aux deux crayons (pierre noire et sanguine) de Francois Ier, de Cleves, Duc de Nevers, par François Clouet.
Portrait aux deux crayons (pierre noire et sanguine) de Francois Ier, de Cleves, Duc de Nevers, par François Clouet.

Historiquement, à la Renaissance, on parle beaucoup de dessin aux deux crayons, ou de dessin aux trois crayons.

Pour les deux crayons, il s’agit – très souvent – de la pierre noire et de la craie blanche, ou de la pierre noire et de la sanguine, comme pour ce portrait.

Pour les trois crayons, il s’agit surtout de la pierre noire, de la craie blanche et de l’une des trois autres pierres.

Parfois – pour Michel-Ange ou Watteau – il s’agit de la sanguine et de la craie blanche. Voire seulement de la sanguine pour Michel-Ange.

Le portraitiste le plus connu pour ses crayons, en France, à la Renaissance, était Jean Clouet, puis son fils, François Clouet. À l’époque de Henri II, l’épouse du roi, Catherine de Médicis collectionnait les « Clouet », c’est-à-dire les dessins de Clouet ! Le Musée Condé de Chantilly possède la quasi totalité de cette magnifique collection…

 

Qu’est-ce que la pierre noire ? Comment se présente t-elle ?

Pierre noire en bâton dont la base est un carré.
Pierre noire en bâton dont la base est un carré. Photo : R. Martens.

Pour d’autres explications , je vous renvoie à l’article de Wiktionary1. Je vais, ici, traiter de l’aspect pragmatique de la pierre noire.

Donc, de façon simple ET pragmatique, la pierre noire est un bâton de base carrée (photo ci-contre, dans sa boîte en carton). Ce bâton existe aussi en bâton à base ronde (cylindrique).

Elle génère, par frottement à sec, un noir velouté.

Je conseille vivement le bâton à base carrée, car… il ne roule pas ! La matière des deux types de bâtons est la même.

Craie blanche en bâton dont la base est un carré. Photo : R. Martens.
Craie blanche en bâton dont la base est un carré. Photo : R. Martens.

Le seul intérêt du bâton cylindrique, c’est de ne pas se salir les mains… À condition d’utiliser un porte-mine adapté au diamètre du cylindre !

Voyons cela en photos. Ci-après, sur une première photo d’ensemble. Pour avoir une vision globale !

Puis la même photo, avec des textes pour que cela soit vraiment parlant…

 

Pierre noire, craie blanche, sanguine et porte-mine

Ensemble de pierre noire, craie blanche, sanguine, et porte-mine. Photo : R. Martens.
Ensemble de pierre noire, craie blanche, sanguine, et porte-mine. Photo : R. Martens.

Voici donc la première vision globale. Pourquoi deux fois la même photo ? Simplement parce que certains détails peuvent être masqués par les textes sur la photo suivantes. Ainsi, nous pouvons toujours revenir à celle ci-dessus, si nous en avez besoin…

 

Ensemble de pierre noire, craie blanche, sanguine, et porte-mine, avec annotations. Photo : R. Martens.
Ensemble de pierre noire, craie blanche, sanguine, et porte-mine, avec annotations. Photo : R. Martens.

Vous pouvez donc voir les deux porte-mines que j’ai cerclé en rouge épais pour montrer les mines noire et blanche.

Comme nous pouvons le voir, pour les boîtes de bâtons, il y a ici deux marques : « Faber Castell » et « Conté »…

Il est possible que vous ne trouviez plus ce type de boites. Car toutes datent du dernier quart du XXe siècle ! Et pour les Faber Castell, elles datent des années 60 et viennent d’Allemagne ! Car à cette époque, je dessinais déjà avec des bâtons de cette sorte…

 

Un porte-mine… pour la pierre noire ou la craie blanche !

Pierre noire en bâton cylindrique, dans un porte-mine prévu à cet effet. Photo : R. Martens.
Pierre noire en bâton cylindrique, dans un porte-mine prévu à cet effet. Photo : R. Martens.

Voici un agrandissement de la même photo montrant le porte mine, avec un bâton cylindrique de pierre noire…

J’ai volontairement mis un carton blanc en dessous, afin que la mine soit bien visible. C’est une mine cylindrique !

Il va de soi – et c’est mieux en l’écrivant – que la mine n’est pas sortie autant que sur la photo, au moment où je l’utilise.

En effet, elle risquerait de se casser !

Je possède ces porte-mines depuis longtemps, et j’ignore s’ils sont encore fabriqués.

L’un est de la marque « Critérium » et l’autre porte l’inscription « Conté »…

 

Double mise en garde technique !

Trois sortes de gommes à effacer. Photo : Richard Martens.
Trois sortes de gommes à effacer. Photo : Richard Martens.

La première chose à savoir, c’est que la pierre noire, aussi bien que les autres bâtons, se gomment très difficilement. Elles auraient plutôt tendance à s’étaler et à s’incruster ! Donc commencez par souffler dessus ! Puis posez la gomme mie-de-pain, notée « 3 » sur la photo. Et j’ai bien écrit « Poser », et non pas « frotter » ! Et appuyez. Puis retirez-la. La gomme aura « pris l’empreinte » de la trace du bâton. Malaxez la gomme, pour « bouffer » la trace ôtée du papier. Puis recommencez ! Quand il n’y a plus de matière à ôter, utilisez une gomme « plastique » (notée « 1 » ou « 2 » sur cette même photo), pour enlever ce qui peut rester…

Pictogramme "Clef" par Richard Martens.La deuxième chose à savoir, c’est qu’il est indispensable de fixer le dessin, comme le fusain et le crayon graphite tendre (B à 6B, et plus). Pour cela, utilisez un fixatif ! Du vrai fixatif, bien sûr ! Et non de la laque pour les cheveux, comme je l’ai parfois vu faire !

 

Voir un portrait montrant l’utilisation de la pierre noire et de la craie blanche comme du pastel ?

 Portrait d'homme avec pierre noire et craie blanche, en manière de pastel, par Richard Martens.
Portrait d’homme avec pierre noire et craie blanche, en manière de pastel, par Richard Martens.

Vous pouvez en voir un. Car, il y a un bon moment, j’ai publié un article, sur un autre blogue, concernant un portrait réalisé aux deux crayons utilisés comme du pastel2.

 

Dans le prochain article, j’explique les principes qui régissent l’utilisation de la pierre noire et de la craie blanche, voire de la sanguine :

  • à la façon des deux crayons ;
  • à la façon du pastel.

 

J’espère que cela aura été clair et vous aura été utile ? Merci de me le dire dans les commentaires ci-dessous…

Richard Martens (;-{D}

Texte version 2.0, pour cause de refonte post-piratage.


Note

Comme d’habitude, voici les liens de l’article, au cas où ils seraient brisés dans le corps de l’article… Si c’est le cas, il vous suffit de faire un copier-coller de l’un des liens ci-dessous, et de le coller dans la barre de votre navigateur…

  1. Pierre noire, l’article de Wiktionary : https://fr.wiktionary.org/wiki/pierre_noire (dessin)
  2. Adresse de l’article sur mon autre blogue : http://richard-martens-peintre-illustrateur.com/portrait-homme-0001/

Calligraphie – Materiel d’initiation

Pour « découvrir » la calligraphie, la première chose à faire est, comme pour beaucoup de disciplines – artistiques ou pas –, de se procurer des outils. Pour cette découverte, cette initiation, je vous propose des outils simples, que beaucoup d’entre-vous avez peut-être chez vous. Du moins, je le suppose… À savoir deux crayons de la même dureté (« HB », par exemple), quelques élastiques, ou du ruban adhésif… Et bien sûr du papier. Voyons cela de plus près…

 

Deux crayons & quelques élastiques, ou du ruban adhésif

Deux crayons "attachés" ensemble, de deux manières différentes. Photo : Richard Martens
Deux crayons « attachés » ensemble, de deux manières différentes. Photo : ©Richard Martens.

Pour débuter, le matériel le plus simple, et le plus économique, consiste donc à utiliser deux crayons de la même dureté. Par exemple deux crayons « HB » ou « B ». Et comme je viens de l’écrire :

  • deux élastiques ou… ;
  • du ruban adhésif.

Pour faire la photo, afin de bien faire ressortir les « attaches », j’ai choisi un ruban adhésif de couleur jaune vif. Quant aux élastiques, toujours pour que cela soit visible, j’ai opté pour des chouchous très colorés. Il va de soi que de simples élastiques suffisent. Et c’est mieux en en mettant deux à chaque fois, en cas de rupture…

Pourquoi deux « liens » plutôt qu’un ?

Pictogramme "Information" par Richard Martens.Important : il suffit de mettre un ou deux élastiques (ou du ruban adhésif) aux deux « bouts » des deux crayons, afin de les rendre solidaires. S’il n’y a pas de lien aux deux extrémités, les crayons vont probablement pivoter à un moment ou à un autre…

Si les deux crayons n’ont pas la même longueur ?

Pictogramme "Eclair" par Richard Martens.ATTENTION ! Si vos crayons n’ont pas la même longueur, cela n’a pas d’importance. Ce qui a de l’importance, c’est de veiller à ce que les deux pointes soit alignées. C’est pour cette raison que j’ai mis, sur la photo, ces deux gros traits rouges. C’est tout !

 

Un support pour tracer : le papier a petits carreaux

Papier blanc à petits carreaux, ou carrés de 5 mm.
Papier blanc à petits carreaux, ou carrés de 5 mm.

Comme papier pour s’entraîner à la calligraphie, je conseille vivement le papier dit « à petits carreaux », ou, à la rigueur, du papier « ligné ».

Ce papier quadrillé, ou papier à petits carreaux, très répandu, est ordinaire. Et sur ce papier, des petits carreaux, ou plutôt des carrés de 5 mm pour être plus précis, y sont imprimés.

Quel est l’intérêt d’utiliser du papier à petits carreaux ?

L’intérêt est que ce papier présente des lignes qu’on va « improprement » qualifier de lignes « horizontales » et de lignes « verticales », et à égale distance : 5 mm. Ce qui fait que nous n’auront pas besoin de tracer des lignes, et de mesurer systématiquement !

 

Le papier « ligné »

Papier blanc à petits carreaux, et à fines lignes régulièrement espacées, pour l'écriture.
Papier blanc à petits carreaux, et à fines lignes régulièrement espacées, pour l’écriture.

J’ignore si le nom de « papier ligné » est le terme officiel.

Je sais simplement que ce papier est destiné à l’apprentissage de l’écriture. De la petite écriture, qu’on peut qualifier de « normale »…

Ce type de papier, est, lui aussi, très répandu. On peut voir, sur la photo, que les « carreaux » comportent des lignes plus fines, également espacées, en plus du carroyage imprimé en lignes plus épaisses.

Pour les personnes qui l’ignoreraient, le ligne « verticale » rouge sépare la marge étroite, à gauche de chaque page, du reste, carroyé, de la page.

 

Le papier « ligné » a interlignes

Papier blanc pour écriture à lignes et interlignes bleues.
Papier blanc pour écriture à lignes et interlignes bleues.

Ce type de papier est plus rare. J’ignore, là aussi, si c’est son nom. La photo nous montre qu’il y a comme une petite portée, et de l’interlignages, c’est-à-dire une espace1 entre les lignes.

NOTE 1. – Oui, vous avez bien lu… Le mot « espace » en calligraphie & en typographie est un mot… du genre féminin ! Donc on dit et on écrit :

  • Un espace aérien. Mais…
  • Une espace typographique !

Comme l’a écrit Molière :

– « Ah ! la belle chose que de savoir quelque chose ! »

Molière, « Le Bourgeois gentilhomme », Acte II, scène 5

 

Un sous-main

Pictogramme "coeur" par Richard Martens.Un sous-main peut être une simple feuille en format A4 (21 x 29,7 cm), pliée en deux. Voir deux ou trois feuilles A4, toujours pliées en deux…

Personnellement, quand on utilise de l’encre, je conseille vivement d’utiliser un ou plusieurs buvards. Afin, grâce au buvard, d’absorber l’excès d’encre, s’il y en a… Ou à accélérer le temps de séchage, quand on doit superposer les feuilles, ou calligraphier au verso d’une page.

Quel est l’intérêt d’utiliser un sous-main ?

L’intérêt est de protéger le papier. En effet, nos mains produisent des acides gras. Ce qui peut abîmer le papier. Ou étaler le tracé au crayon ou pire, à l’encre.

 

Le crayon de menuisier : une autre option pour tracer !

Quatre crayons plats de menuisiers, dont un ancien, sans marque. Photo : ©Richard Martens.
Quatre crayons plats de menuisiers, dont un ancien, sans marque. Photo : ©Richard Martens.

Il s’agit d’une autre option que les deux crayons. Plus rare, et cependant peu coûteuse.
Il existe, dans le commerce, des crayons un peu particuliers, nommés « crayon de menuisier ». Car les menuisiers l’utilise, tout simplement ! Ce qui caractérise ce crayon, c’est que sa mine soit plate et large !

 

La mine plate du crayon de menuisier

Gros plan des mines plates des crayons de menuisier. Photo : ©Richard Martens.
Gros plan des mines plates des crayons de menuisier. Photo : ©Richard Martens.

Pourquoi une photo des mines ? Pour bien montrer que les mines sont larges. Ce que certaines personnes peuvent ignorer. Car nous ne pouvons pas tout savoir…

À NOTER ! La largeur des mines est d’environ 6 ou 7 mm, selon les marques. Alors que la « largeur » de deux crayons est d’environ 8 mm.

 

Quelques marques de crayons de menuisier

Gros plan de trois marques de crayons de menuisier. Photo : ©Richard Martens.
Gros plan de trois marques de crayons de menuisier. Photo : ©Richard Martens.

Je mets, ici la photo de trois marques :

  • Koh-I-Noor Hardmuth ;
  • Pit (de chez Faber castell) ;
  • Caran d’Ache (qui, outre cette marque, est le mot Russe pour dire « crayon ». Et c’est pour cette raison que ce fut le pseudonyme d’un illustre… illustrateur humoristique et caricaturiste du XIXe siècle : https://fr.wikipedia.org/wiki/Caran_d%27Ache)

Quant aux marques, il en existe probablement d’autres… Peut-être la marque Conté ?

 

En conclusion : mes conseils…

Pictogramme "Livre2" par Richard Martens.Personnellement, je conseille le premier type de papier, celui à petits carreaux de 5 mm

Pictogramme "crayon" par Richard Martens.Et je conseille, au début les deux crayons attachés, plutôt qu’un crayon de menuisier, plus étroit que les deux crayons « liés ». Du moins, je conseille les deux crayons au début… Car cela permet de mieux développer l’auto-critique constructive, c’est-à-dire de mieux voir quand la « plume-deux-crayons » a la bonne pente… J’y reviens dans un prochain article !

 

Ce texte vous a t-il été utile et compréhensible ? Merci d’oser répondre, écrire, questionner, commenter, ci-dessous…

Richard Martens (:-{D}

Texte version 1.0

3 genres en dessin et peinture

Lors de la première publication de cet article, l’an passé, en 2016, après un « sévère piratage », j’écrivais :
Après une longue pause¹, je reprends la rédaction d’articles sur mes blogs…
Ayant vécu certaines expériences, dans ma vie personnelle et professionnelle, quelquefois amères, voire douloureuses, et parfois inattendues, je reprends le clavier² pour exprimer quelques réflexions théoriques, avant de revenir aux bases du dessin et de la couleur…
Quand on aborde le dessin — et la peinture — il est possible de voir qu’il existe des genres… Des catégories, des tendances ? Difficile de trouver le mot juste… Je m’explique :

    •    Le dessin, la peinture, la sculpture peuvent être le fruit de l’observation ou de l’imagination. Et parfois un mélange des deux…
    •    Le dessin, la peinture, la sculpture peuvent être figuratif ou abstrait…
    •    Le dessin, la peinture, la sculpture peuvent exprimer un ressenti ou un concept…
Enfin chacune de ces catégories peut se “mêler” à une autre, car c’est le choix de l’artiste ! Et les principes que j’expose ne sont que des concepts pour clarifier la pensée, et peut-être pour décider chacun(e) à faire ses choix… Ou pas !

Trois genres pratiqués en dessin et en peinture : conception et réalisation de ce schéma par Richard Martens.
Trois genres pratiqués en dessin et en peinture : conception et réalisation de ce schéma par Richard Martens.

 

Dessin d’observation ou dessin d’imagination ?

Un des genres pratiqués en dessin et en peinture : dessin d'observation ou dessin d'imagination. Conception et réalisation de ce schéma par Richard Martens.
Un des genres pratiqués en dessin et en peinture : dessin d’observation ou dessin d’imagination. Conception et réalisation de ce schéma par Richard Martens.

Le dessin, la peinture, la sculpture peuvent s’appuyer sur l’observation de la réalité. Cela s’est pratiqué pendant des siècles…
L’histoire de l’art regorge d’exemples… Avec des portraits, des scènes de genres, des natures mortes…
Et pourtant, une partie des oeuvres d’art relèvent de l’imagination de l’artiste. Tout en se référant à la réalité. Car parfois l’artiste prend des libertés avec la réalité observée. Les Égyptiens, par exemple, en peinture murale, veillaient a maintenir le “plat” du mur en “écrasant”, en “aplatissant” le sujet représenté, probablement afin de maintenir le sentiment d’un mur. Qu’est ce qui me fait écrire cela ? Tout simplement parce que les statues Égyptiennes sont très réalistes. Pourquoi les artistes arriveraient à rendre le réalisme en volume, en trois dimensions, en “3D”, comme on dit maintenant, et en seraient incapable en peinture, en “2D” ? Probablement parce qu’il s’agit d’une volonté des artistes. En effet, cela me semble prouver une volonté de peintre “plat”, avec les pieds, et les têtes de profils, par exemples, et les épaules et les yeux de face, etc.

 

Dessin figuratif ou dessin abstrait ?

Un des genres pratiqués en dessin et en peinture : dessin figuratif ou dessin abstrait. Conception et réalisation de ce schéma par Richard Martens.
Un des genres pratiqués en dessin et en peinture : dessin figuratif ou dessin abstrait. Conception et réalisation de ce schéma par Richard Martens.

Pendant des siècles, la représentation occidentale, africaine, orientale a — souvent — été figurative.
A partir du début du XXe siècle, en occident, la peinture, et le dessin, ont commencé de cesser de représenter une réalité observable. Soit il s’agissait d’une interprétation abstrait de la réalité, soit il s’agissait d’une création purement et simplement. Qu’elle soit gestuelle, ou qu’elle veuille exprimer une émotion…
Cependant l’expression artistique abstraite n’est pas nouvelle. J’ai bien précisé, ci-dessus : “souvent”, et “en occident”. Car, parfois par choix artistique — et souvent décoratif —, soit par choix religieux, le dessin ou la peinture abstraite étaient rois… Il nous suffit de voir les frises grecques, et les magnifiques mosaïques, et autres peintures de l’art musulman…
Là encore, il s’agit d’un choix, qu’il soit religieux ou pas… Et ce choix est respectable ! Pour le reste, tout n’est qu’affaire de goût…

 

Dessin ressenti ou dessin conceptuel ?

Un des genres pratiqués en dessin et en peinture : dessin ressenti ou dessin conceptuel. Conception et réalisation de ce schéma par Richard Martens.
Un des genres pratiqués en dessin et en peinture : dessin ressenti ou dessin conceptuel. Conception et réalisation de ce schéma par Richard Martens.

J’ai placé, pour cette troisième catégorie, les notions de ressenti et de conceptuel.
Par ressenti, j’entends les émotions — joie, peur, colère, tristesse par exemple —, et aussi les ressentis…
Et là encore, l’histoire de l’art occidental montre très souvent les émotions de l’artiste. Que ce soit à travers le “Grand genre” en peinture — portrait, scène historique, scène religieuse, scène mythologique — aussi bien que dans le “Petit genre” — nature morte, scènes anecdotiques, paysage…
Car il me semble difficile de rester insensible face à une personne, un paysage, une nature morte… Et le propre de l’artiste consiste à exprimer ce qu’il ressent. Les mots “exprimer”, “expression” sont, étymologiquement parlant, très clairs, car la racine des mots — ici “primer” et “pression” est claire. Et le préfixe “ex”, signifie “sortir”, “mettre au dehors”… Une émotion est un stress, positif ou négatif, agréable ou désagréable, qui ne demande qu’à sortir ! sous la forme d’un croquis, d’un dessin, d’une peinture. Et aussi d’une musique, d’un écrit… Et également d’une interprétation théâtrale, musicale !
Quand au dessin (ou à la peinture) conceptuel, il s’agit bien d’une pensée, d’une démarche intellectuelle. Essentiellement développée à partir du XXe siècle…

 

Qu’est-ce que l’art ? Un partage d’émotion ?

Pictogramme "Sablier" par Richard Martens.Ce qui suit n’implique que moi… Au XXe siècle et maintenant, beaucoup de personnes s’expriment via ce qu’on nomme “art moderne”. Et que je nomme “expression plastique contemporaine”, car il peut y avoir une certaine beauté, voire une beauté certaine dans certaines oeuvres.
Cependant — parfois — est-ce encore de l’art ? Car depuis la nuit des temps, dans tous les pays, à ma connaissance (et cela n’engage que moi), ce que véhicule l’art, pour moi… C’est l’émotion !

Pictogramme "coeur" par Richard Martens.L’émotion transmise à travers l’art du conte, par le conteur, et de nos jours l’art du spectacle — théâtre, chanson, musique, cinéma… —, et aussi la littérature, la musique, la peinture…
D’où ma question : si l’expression est conceptuelle, et n’éveille — chez moi — aucun ressenti, plutôt que de dire “c’est moche”, je préfère dire “je n’aime pas”, ou mieux : “cela n’éveille rien chez moi”. Donc — pour moi — cela relève d’une expression conceptuelle.
Cependant, je reste lucide… Il est possible que cela éveille une émotion chez quelqu’un d’autre… Que cela fasse écho chez un(e) spectatrice/teur…
Car comme le dit l’expression : « Les goûts et les couleurs… »

(:-{D} Richard Martens

Texte version 2.0, pour cause de « post-piratage »…

•    Pour m’écrire en privé : menu ci-dessus “Informations”, puis > “Me contacter ?”
•    Pour un commentaire : tout en bas de chaque article.

Et vous, qu’en pensez-vous ? Quel est votre point de vue ? Merci de prendre, maintenant, le temps de me l’écrire ci-dessous…


Notes

  1. Ce blogue a subi un piratage que je digère à peine… Comme je l’ai écrit ailleurs, des “hackeurs/hackeuses” agissent de façon irrespectueuses en venant saboter, voire détruire le travail d’autrui. En s’introduisant comme des voleurs. Et en abîmant, comme des vandales… A cela s’ajoute, pour le moment, une impossibilité à voir un article avec des accents… Il me reste à contacter un programmeur pour finir de nettoyer les dégâts occasionnés…
  2. J’ai failli écrire “…prendre la plume”, selon l’expression consacrée. Aussi ai-je renoncé à ce cliché… Faux, à notre époque, pour moi ! (;-{D}

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Decalquer un dessin – 3

Les étapes pour décalquer un dessin sont les mêmes que la façon traditionnelle de décalquer.

Avec l’utilisation du calque-carbone, il n’y a pas à noircir le dos du calque. Ce qui fait gagner une étape ennuyeuse.

De plus, dans cet article, je vous donne aussi quelques astuces au sujet des crayons utilisés pour décalquer…

 

Quatre « objets » pour décalquer !

Figure 1. Matériel pour décalquer : dessin (ou photo), calque-carbone, feuille vierge, crayon dur ou stylet. Photo : ©Richard Martens.
Figure 1. Matériel pour décalquer : dessin (ou photo), calque-carbone, feuille vierge, crayon dur ou stylet. Photo : ©Richard Martens.

Pour décalquer, quatre “objets” sont nécessaires :

  1. un dessin à décalquer, ce qui est une évidence ;
  2. notre calque-carbone ;
  3. la feuille vierge qui recevra l’encrage ou la peinture finale ;
  4. un crayon dur ou un stylet1.

Voyons maintenant un peu plus en détail… Ainsi que leur utilisation !

 

Quatre types d’outils pour décalquer

Figure 2 : quatre types de stylets ou de crayons. Photo : ©Richard Martens.
Figure 2 : quatre types de stylets ou de crayons. Photo : ©Richard Martens.

En guise d’objet pour décalquer, le plus connu est, bien sûr, le crayon ! Crayon graphite2 dont j’ai déjà parlé ailleurs. Cependant, il y a d’autres outils. Voyons-en la liste. Quatre sortes selon moi :

  1. le crayon graphite en bois, si possible en 3 ou 4H ou plus “dur” (5H, voire 6H ou 7H) ;
  2. le porte-mine (Critérium, etc.), y compris ceux qui utilisent des mines en 0,5 mm ;
  3. le stylet1 pour pratiquer le “métal à repousser” ;
  4. le stylet à fabriquer soi-même (tige métallique montée sur un manche en bois).

Je ne traiterai pas du crayon graphite, puisque j’ai déjà écrit là-dessus2. De même pour le porte-mine…

Stylet : qu’est-ce que c’est ? Comment en obtenir ?

Un stylet est donc une tige métallique.

Deux avantages du stylet

Car l’intérêt d’un stylet, c’est qu’il est inusable “face au papier”. Je devrai écrire : “contre le papier” ! De ce fait, il n’y a pas à l’affûter régulièrement.

Et reporter un dessin avec cette “mine” crée un report… fin ! Car le second avantage du stylet, c’est que son tracé est fin.

Stylet improvisé avec un porte-mine

Cependant, il est à noter que, parfois, une fine tige métallique est fournie avec le porte-mine en 0,5 mm. Parfois enfoncée dans la gomme, à l’autre extrémité de l’outil. Cela peut servir à ôter une mine cassée dans l’outil. Dont du même diamètre : 0,5 mm. Si on entre cette tige dans le porte-mine, à la place de la mine, en émoussant, avec un papier abrasif fin, “spécial métal”, on obtient un stylet. Donc une mine inusable !

Qu’est-ce qu’un stylet pour métal à repousser ?

Il existe, dans le commerce, des stylets à double “pointe” pour métal à repousser. Chacun étant terminé par une boule de diamètre différent (voir la figure 2). Donc deux tailles différentes par stylet. Le but, l’usage de ces stylets est de frotter le dos d’une feuille métallique spécialement traitée pour être facilement emboutie, creusée. Ainsi en retournant la feuille, nous obtenons un relief. D’où le nom du support : “métal à repousser”. C’est utilisé pour faire des décorations métalliques, en imitation de certains décors moyenâgeux, par exemple… Pour décorer des boites, des plats de couvertures de livres, etc.

Il est donc possible de détourner ces stylets pour décalquer

Comment fabriquer un stylet ?

Enfin, il est possible d’enfoncer la pointe d’une aiguille à coudre dans une tige en bois. Puis de couper,  avec une tenaille, le chas3 de l’aiguille. Attention à détourner la tête, afin de ne prendre aucun risque au moment de couper le chas… Ensuite, avec une pierre au carborundum4, on ponce la brisure. Enfin, on finit de polir avec une pierre à huile.

Ou bien on achète un stylet tout prêt, dans le commerce !

 

Un dessin à reporter

Figure 3 : dessin original de Richard Martens, sur bloc sténo en format A5. Photo et dessin : ©R. Martens.
Figure 3 : dessin original de Richard Martens, sur bloc sténo en format A5. Photo et dessin : ©R. Martens.

Ensuite, il faut, évidemment un dessin à reporter. Ici, pour cet article, j’ai choisi un dessin, un portrait, que j’ai réalisé au stylo à bille bleu, en février 2014, sur un carnet en format A5. Un bloc sténo, pour être plus précis.

Et il est important, avant d’aller plus loin, de décider de ce qu’on va faire au final ? Sera-ce pour un encrage ou pour une peinture ? Car en fonction de l’objectif (encrage, peinture, etc.) et de la technique utilisée (aquarelle, acrylique, etc.), le choix du papier va en découler.

Un papier plutôt épais (200, voire 250 à 300 g/m2) est souhaitable pour les produits à l’eau, comme le lavis, l’aquarelle, la gouache, l’acrylique…

Un papier moyen (120 à 150 g/m2) sera utilisé pour un encrage à l’encre de Chine, à la plume ou au pinceau.

Un papier léger, de 90 à 120 g/m2 sera utilisé pour les produits « secs » : crayon graphite, mine de plomb, fusain, pierre noire et craie blanche, sanguine, pastel, etc.

 

Trois couches pour décalquer

Figure 4 : comment décalquer ? Technique : étape 1. Photo : ©Richard Martens.
Figure 4 : comment décalquer ? Technique : étape 1. Photo : ©Richard Martens.

Passons maintenant à l’opération “décalquer” proprement dite.

Quand on utilise un calque-carbone, il y a trois couches… Soit, à partir du haut :

  1. le dessin à reporter (noté “1” sur la Figure 4, photo ci-dessus), c’est-à-dire à décalquer, au dessus ;
  2. le calque-carbone, au dessous (noté “2” sur la photo), donc au milieu des trois feuilles ;
  3. le support final, c’est-à-dire le papier de qualité (noté “3” sur la photo) sur lequel on va peindre ou encrer, est placé en dessous.

Ici, j’ai soulevé la feuille du carnet de croquis (noté “1. Dessin”). J’ai placé en dessous le “2. Calque-carbone”, FACE CRAYONNÉE VERS LE BAS. Et encore plus en dessous, j’ai placé le support final, un papier de qualité, noté “3. Feuille vierge”.

 

Les quatre objets en action pour décalquer

Figure 5 : comment décalquer ? Technique : étape 2. Photo : ©Richard Martens.
Figure 5 : comment décalquer ? Technique : étape 2. Photo : ©Richard Martens.

Après avoir placé les feuilles dans le bon ordre, il suffit maintenant d’utiliser un crayon graphite dur ou un stylet (sur la photo, figure 5, noté en  rouge « 4 » et en vert “Stylet ou crayon”), et de repasser TOUS les traits du dessin. Pas nécessairement les hachures, et les effets d’ombres…

 

La vérification indispensable !

Figure 6 : comment décalquer ? Technique : étape 3. Photo : ©Richard Martens.
Figure 6 : comment décalquer ? Technique : étape 3. Photo : ©Richard Martens.

Que signifie “Vérification indispensable” ? Simplement de soulever TOUT À LA FOIS, le dessin et le calque-carbone, pour voir, vérifier si le dessin est bien reporté sur la feuille vierge tout simplement !

 

Deux “risques” de ne pas arriver à décalquer !

Il y a deux risques de ne pas réussir à décalquer, ou à le faire partiellement :

  1. en effet, il peut parfois arriver que, par étourderie, la face “carbone” du calque-carbone soit placé face en haut ! Donc la feuille vierge le restera… vierge !
  2. ou bien, il arrive que le calque-carbone soit plus petit que le dessin à reporter. Et qu’on oublie de le déplacer au fur et à mesure… Donc report partiel !

 

Comparaison : l’original & le report

Figure 7 : comment décalquer ? Technique : étape 4. Photo : ©Richard Martens.
Figure 7 : comment décalquer ? Technique : étape 4. Photo : ©Richard Martens.

Sur cette dernière photo (figure 7), nous pouvons voir le début du résultat :

  • à droite un détail du dessin noté “1. Dessin original” ;
  • à gauche le début du report, noté sur la photo “2. Dessin décalqué”.

Voilà en résumé la technique pour décalquer, avec un calque carbone.

Sinon, je le rappelle, le procédé classique pour décalquer (développé lors du 1er article)5 implique qu’il faille frotter au dos (le verso) du dessin (ou du calque supportant le dessin original) sur l’ensemble de TOUS les traits du dessin. Et tout tracer à nouveau au recto au moment du report ! Trois étapes !

 

Merci de commenter et/ou de questionner. Que pensez-vous de ce principe ? Cet article est-il explicite et utile ?

Richard Martens

Texte version 2.0, pour cause de piratage/sabotage. Et restauration…


 Notes

Comme d’habitude, voici les liens de l’article, au cas où ils seraient brisés dans le corps de l’article… Si c’est le cas, il vous suffit de faire un copier-coller de l’un des liens ci-dessous, et de le coller dans la barre de votre navigateur…

  1. Stylet, n. m. Antiquité – Instrument métallique effilé utilisé pour écrire sur les plaquettes de cire. Dictionnaire AntidoteStylet : nom masculin. Petite tige métallique fine, rigide ou flexible, à pointe émoussée, d’usage chirurgical. Dictionnaire Larousse.
  2. Article sur le “crayon graphite” : https://apprenons-dessin-et-peinture.fr/le-crayon-graphite/
  3. Chas, n. m. Trou d’une aiguille, par où passe le fil. Dictionnaire Antidote.
  4. Carborundum, n. comm. m. Marque de commerce relative à du carbure de silicium utilisé comme abrasif. Dictionnaire Antidote.
  5. Le procédé classique pour décalquer : https://apprenons-dessin-et-peinture.fr/decalquer-un-dessin-1/

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Decalquer un dessin – 2

Comme je l’ai annoncé, il y aura trois parties consacrées à ce sujet :

  • Une 1re partie : pourquoi et comment décalquer ? Méthode ancienne, simple et classique, que j’ai déjà rédigé, et qui reste d’actualité.
  • Une 2e partie : ma méthode favorite pour décalquer, en “fabriquant” un “calque-carbone”. Méthode que je développe ci-après…
  • Et enfin une 3e partie qui montrera l’utilisation de mon “calque-carbone”, en manière de démonstration.

On peux se poser la question de savoir si ce “calque-carbone est pratique ? Et présente t-il un avantage par rapport à la méthode traditionnelle ? Pour répondre à cela, voyons d’abord en quoi cela consiste…

 

Comment obtenir un calque-carbone ?

Pour réaliser un calque-carbone, il suffit de :

  1. couvrir la surface d’une feuille de calque, avec un crayon ! Je conseille quatre passages : un horizontal, un vertical et deux passages parallèles aux deux diagonales. Afin de bien noircir la surface ;
  2. laisser une marge tout autour de la feuille ;
  3. noter ce qui est le recto, si on suppose que c’est le verso qui est couvert par le crayon ;
  4. noter le type de crayon.

Voyons tout cela en détail…

 

Pourquoi laisser une marge tout autour du calque-carbone ?

Figure 1. Calque-carbone réalisé au crayon noir Polychromos. Photo : ©Richard Martens.
Figure 1. Calque-carbone réalisé au crayon noir Polychromos. Photo : ©Richard Martens.

Laisser une marge tout autour permet de pouvoir saisir le calque-carbone sans se salir les mains… tout simplement !

Ici, le calque-carbone a été recouvert par du crayon de couleur noir Polychromos de Faber Castell.

Pourquoi du crayon de couleur noir plutôt qu’un crayon graphite ? Pour cette marque (Polychromos), il s’agit d’un noir qui est mat, contrairement au crayon graphite qui a un aspect métallique.

Cependant, j’ai aussi réalisé plusieurs calques-carbones avec du crayon graphite. Voyons pourquoi dans la suite de cet article…

 

Pourquoi plusieurs calques-carbones ?

J’en ai fait :

  • avec des duretés de crayons différentes (HB, 2H, Polychromos) ;
  • dans des formats différents (A4, A5, voir A6).
  • avec quatre couleurs différentes : noir, rouge, bleu, blanc.

Pourquoi ? Tout simplement :

  • selon le type de papier : carte à gratter, carton, papier kraft, papier teinté, papier pour l’aérographe, etc. ;
  • selon la taille de la future peinture ou du futur dessin ;
  • selon le genre. Explications sur le genre…

Quoi pour quel genre ?

Le genre, pour moi, signifie la destination « finale » : dessin, peinture…

J’indique, ci-après, avec le « genre », le type de crayon que j’utilise pour fabriquer un « calque-carbone », pour :

  • un dessin sur papier. Dans ce cas, j’utilise le crayon graphite ou le crayon noir Polychromos ;
  • un dessin sur carte à gratter. Pour la carte blanche : j’utilise un calque avec du bleu ou du noir. Pour la carte noircie à l’encre de Chine : j’utilise le Polychromos blanc ;
  • une peinture à l’aquarelle, le crayon graphite est le plus adapté, selon moi ;
  • une peinture acrylique, plutôt du Polychromos, qui « accroche bien sur l’acrylique. Donc noir sur fond clair, ou blanc sur fond foncé…

Vous aurez compris qu’il est important de s’adapter, selon le support (papier, toile, etc.) et la technique (plume et/ou pinceau avec encre de Chine, aquarelle, acrylique, etc.)

 

Pourquoi noter le type de crayon ? Et donc le recto ?

Figure 2. Un "calque-carbone" avec l'indication du crayon et de sa dureté. Photo : ©Richard Martens.
Figure 2. Un « calque-carbone » avec l’indication du crayon et de sa dureté. Photo : ©Richard Martens.

Je note toujours au recto du calque le type de crayon. Et sa dureté (ici,ci-contre, figure 2 : « crayon graphite 2H »).

Ainsi, je sais tout de suite :

  • que le verso (l’autre face du calque) est la surface couverte de crayon ;
  • quelle est la dureté du crayon.

À NOTER que la dureté est “réduite” sur un calque. Ainsi le “2H” semble plus gras sur du calque que sur du papier.

 

Comment protéger les calques-carbones ?

Figure 3. Des "calques-carbones" annotés et rangés dans une pochette au format A4. Photo : ©Richard Martens.
Figure 3. Des « calques-carbones » annotés et rangés dans une pochette au format A4. Photo : ©Richard Martens.

Je conseille de protéger les calques-carbones en les mettant simplement dans une “pochette” en plastique de format A4 (photo, figure 3).

Ainsi, tous les formats égaux ou inférieurs au format A4 (21 x 29,7 cm) peuvent y rentrer.

C’est simple, pratique et économique.

Et nous pouvons le ranger dans un classeur… Ou pas !

Ceci est une façon simple de les ranger et de les protéger…

Il y a une autre façon de faire ! Que j’explique maintenant…

 

Variante pour une auto-protection du calque-carbone ?

Figure 4. Une feuille de "calque-carbone" pliée en deux, avec une moitié protégeant l'autre. Photo : ©Richard Martens.
Figure 4. Une feuille de « calque-carbone » pliée en deux, avec une moitié protégeant l’autre. Photo : ©Richard Martens.

J’ai aussi conçu un calque-carbone auto-protecteur.

J’ai pris un calque deux fois plus grand que ce que je veux obtenir : pour avoir un calque-carbone A4 (21 x 29,7 cm), j’ai pris un calque en A3 (29,7 x 42 cm), que j’ai plié en deux.

Ensuite, j’ai noirci la partie intérieure gauche du calque, en laissant une marge (cf. la photo figure 4).

Puis, j’ai replié le calque. Le frottis est protégé !

Enfin, j’ai noté le type de crayon et sa dureté (cf. “3H”, figure 2 & 4).

 

Pourquoi des calques-carbones de couleur ?

Des "calques-carbones" de couleurs, réalisés aux crayons de couleurs. Photo : ©Richard Martens.
Des « calques-carbones » de couleurs, réalisés aux crayons de couleurs. Photo : ©Richard Martens.

Comme je l’ai expliqué plus haut, j’ai aussi créé du calque-carbone :

  • noir bien sûr !
  • blanc (pour les fond sombres ou noirs) ;
  • rouge ;
  • bleu ;
  • bleu pâle (invisible en photocopies noir & blanc).

Ce dernier bleu (pâle) permet de décalquer sans avoir à gommer quand il s’agit d’une réalisation en noir et blanc (style BD). car il s’agit d’un bleu invisible à la photocopie en noir et blanc…

 

Comment protéger les calques-carbones de couleur ?

Des "calques-carbones" de couleurs, annotés et rangés dans une pochette au format A4. Photo : ©Richard Martens.
Des « calques-carbones » de couleurs, annotés et rangés dans une pochette au format A4. Photo : ©Richard Martens.

La protection est la même que pour les calques-carbones noirs : une pochette en plastique destinée à du papier en format A4.

Je conseille d’avoir – au moins – deux pochettes différentes :

  • une pour le noir (graphite et couleur noire)
  • une pour les calques-carbones de couleur blanche, rouge, bleus.

Pour du A3, il est possible de plier la feuille en deux… Personnellement, je n’utilise pas de A3. pour des dessins ou des peintures de formats plus grands que A4, je me contente de déplacer le calque-carbone choisi…

 

Méthode pour décalquer plus efficace ?

Calque-carbone réalisé au crayon graphite. Photo : ©Richard Martens.
Calque-carbone réalisé au crayon graphite. Photo : ©Richard Martens.

On peut se demander en quoi ce type de carbone est-il plus efficace que la simple feuille de calque, utilisée comme je l’ai expliqué dans le premier article ?

Le calque-carbone est doublement efficace.

Il est efficace en terme de :

  • gain de temps ;
  • gain d’effort.

Soyons un peu plus explicite ! Voyons cela ci-dessous…

Efficace en gain de temps

En effet, la méthode classique (cf. le précédent article1) implique de copier trois fois le dessin à reporter :

  1. calquer le dessin une première fois (recto) ;
  2. noircir le dos, ou repasser tous les traits (verso) ;
  3. décalquer le dessin (recto) en le reportant sur un nouveau support.

Avec un calque-carbone, il n’y a pas à effectuer l’étape 2. Car il suffit de glisser le carbone SOUS le calque à reporter. Donc un gain de temps !

Et si on réalise le dessin final directement sur un calque, on gagne aussi l’étape 1 !

Efficace en effort

Le calque-carbone est efficace en effort, puisqu’il n’y a pas à tracer trois fois. Seulement deux fois… Voire une fois seulement, si  le dessin définitif est réalisé sur… calque !

 

À suivre… Avec une explication-démonstration lors du 3e article…

Osez faire des commentaires. Et merci de le faire…

 

Richard Martens

Texte version 2.0, restauration et remise en « forme », pour cause de piratage dévastateur.


Note

Comme d’habitude, voici le lien de l’article, au cas où il serait brisé dans le corps de l’article… Si c’est le cas, il vous suffit de faire un copier-coller du lien ci-dessous, et de le coller dans la barre de votre navigateur…

  1. Précédent article : //apprenons-dessin-et-peinture.fr/decalquer-un-dessin-1/

 

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Dessin realiste en cerveau droit par Emeline – 3

En 2014, Emeline participait, pour la seconde fois, à mon “Stage de Dessin en cerveau droit1… Voici donc le troisième article que je consacre au portrait et à l’autoportrait par Emeline…

Pour mémoire, les étudiants dessinent quatre sujets, le premier jour :
•    un siège (tabouret, fauteuil…) ;
•    une de leur main ;
•    le portrait d’un participant au stage ;
•    un personnage d’imagination.
Le but est de pouvoir observer les progrès de chacun(e) durant les 30 heures du stage !

 

Portrait d’un stagiaire le premier matin

Portrait d'Elyas, par Emeline, en 2014, lors du stage de "Dessin en cerveau droit".
Portrait d’Elyas, par Emeline, en 2014, lors du stage de « Dessin en cerveau droit ».

Forte de son expérience, Emeline a réalisé, ce premier matin, lundi 24 février 2014, le portrait d’Elyas. Elle a dessiné le visage de profil, et croqué le reste du dessin, de façon simple et rapide…

 

Différence entre « copier » et « dessiner » & importance de pratiquer les deux approches

Pictogramme "Fleche" par Richard Martens. Durant le stage, il y a régulièrement alternance entre “copier un dessin” et “dessiner la réalité”.

Cela est important de dessiner à partir d’une réalité (nature morte, étude documentaire, dessin de nu, dessin de plâtre…) car cela implique de transformer la réalité, qui est en trois dimensions (largeur, hauteur et profondeur) en deux dimensions (largeur et hauteur), celles de la feuille ou de la toile !

La copie seule, donc la reproduction d’un dessin, d’une peinture, d’une gravure, voire d’une photo, n’entraîne absolument pas à transformer les trois dimensions de la réalité en deux dimensions de la copie. Car un dessin, une peinture, une gravure et une photo sont déjà en deux dimensions. Or, il est important de s’entraîner au dessin réaliste d’observation.

Il m’est arrivé d’observer que certaines personnes soient tout à fait capables de réaliser une copie de dessin ou de photo. Un grand nombre de reproductions de photos, réalisées au crayon, au stylo, etc., sont d’ailleurs exposées dans divers groupes sur Facebook, par exemple… Il importe d’être conscient que, quelle que soit la qualité du dessin, il s’agit d’une copie de photo, et non d’interprétation…

Ce n’est pas le fait du hasard qu’on désigne des musiciens, respectueux de la partition à la note près, ou des comédiens, respectueux du texte au mot près, du nom… d’interprètes ! Car je pense qu’il s’agit d’une forme de compliment. Il y a de la part du musicien, du comédien, un respect de l’oeuvre du compositeur ou de l’écrivain. ET une interprétation ! Donc un ajout, une création de leur part ! Est-ce le cas, si quelqu’un copie une photo, et que le spectateur croit voir une photo ?

Je n’ai pas la réponse… J’observe simplement ce qui suit…

Il arrive que certaines de ces personnes soient incapables de dessiner à partir de la réalité observable ! Certains de mes amis sont dans ce cas… Même si ces personnes sont d’excellents copistes…

D’où l’importance de faire ce qu’on appelle du dessin d’observation, comme, par exemple :

  • de la nature morte ;
  • de l’étude documentaire ;
  • du dessin de plâtre ;
  • du dessin de nu ;
  • du dessin de modèle vivant ;
  • etc.

Ce type d’enseignement se retrouve dans tous les ateliers de dessin et de peinture, qui préparent aux concours des écoles publiques et privées. Car cette capacité à voir et à rendre de façon réaliste le monde observé est attendue dans toutes les écoles, dans tous les concours et dans tous les dossiers…

Et les écoles « attendent » des candidats de l’interprétation, de la création…

 

Copie d’un portrait de profil à partir d’un dessin de Michel-Ange

Portrait par Michel-Ange, copié et librement interprété, à l'encre de Chine & au lavis, par Emeline, en 2014, lors du stage de "Dessin en cerveau droit".
Portrait par Michel-Ange, copié et librement interprété, à l’encre de Chine & au lavis, par Emeline, en 2014, lors du stage de « Dessin en cerveau droit ».

Pour cette copie, les étudiants disposent d’une photocopie d’un dessin de Michel-Ange. Un portrait de profil.

Copier ce dessin a pour but de prendre conscience, sur un portrait de profil, de l’importance du “vide” entre les traits du visage (oeil, nez & bouche) et l’oreille… C’est ce qu’explique Betty Edwards, dans son livre Dessiner grâce au cerveau droit1.

Ici, Emeline a pris des libertés, pour interpréter cette copie, à partir de la sanguine de Michel-Ange. Et c’est tant mieux, puisqu’elle réalise une superbe interprétation au lavis !

Qu’est-ce qu’un dessin au lavis ?

La réalisation est faite au lavis, c’est-à-dire avec de l’encre de Chine plus ou moins diluée avec de l’eau. Ce qui donne des nuances de gris…

 

Autre copie d’un portrait de la Renaissance française

Portrait de la Renaissance, copie d'Emeline, en 2014, lors du stage de "Dessin en cerveau droit".
Portrait de la Renaissance, copie d’Emeline, en 2014, lors du stage de « Dessin en cerveau droit ».

Là encore, Emeline a reproduit ce portrait de l’École Française de la Renaissance, en y apportant sa touche, son interprétation… Y compris dans le choix du support, à savoir une feuille teintée…

 

Autoportrait d’Emeline

Autoportrait (1) réalisé par Emeline, en 2014, lors de ce même stage de "Dessin en cerveau droit".
Autoportrait (1) réalisé par Emeline, en 2014, lors de ce même stage de « Dessin en cerveau droit ».

Emeline a réalisé cet autoportrait le vendredi 28 février 2014. Et non le 29… Car, vous aurez peut-être noté qu’Emeline a noté “29 février” sur son dessin. Or l’année 2014 n’a pas “offert” un 29 février. Car 2014 n’est pas une année bissextile. 2016 le sera…

Ne dit-on pas que : « L’étourderie est le propre des artistes » ?

Emeline a dessiné ce qu’on nomme un “dessin au trait”.

Qu’est-ce qu’un dessin au trait ?

Un dessin au trait, c’est un dessin fait à la plume ou au stylo. Donc avec un instrument qui contrairement au crayon, ne permet pas de nuancer le trait, avec des valeurs foncées ou claires… Donc pour simuler des nuances claires ou foncées, l’artiste peut poser des hachures, ou des points, ou des touches plus ou moins fines (ou épaisses), et longues (ou courtes)… Ceci permet donc de donner l’impression d’ombres et de lumières, bien que chaque trace soit de la même intensité.

Les deux copies précédentes sont réalisées en nuances de gris. La copie de Michel-Ange est nuancée par la dilution de l’encre de Chine. Quant au portrait de la Renaissance, Emeline a produit les nuances grâce aux variations de pressions de sa main avec le crayon…

 

Autoportrait d’Emeline en couleurs

Magnifique autoportrait (2) réalisé par Emeline, en 2014, lors du stage de "Dessin en cerveau droit".
Magnifique autoportrait (2) réalisé par Emeline, en 2014, lors du stage de « Dessin en cerveau droit ».

Emeline a fait le choix d’un support cartonné, d’une couleur “brune”. Elle a campé son superbe autoportrait de façon subtile, délicate et légère. Puis, d’une certaine manière, elle a peint les yeux et la bouche, en mettant de la couleur.

Magnifique résultat !

 

Autoportrait au trait… de MEMOIRE !

Etonnant autoportrait (3) réalisé… de MEMOIRE (!) par Emeline, en 2014, lors de ce même stage de "Dessin en cerveau droit".
Etonnant autoportrait (3) réalisé… de MEMOIRE (!) par Emeline, en 2014, lors de ce même stage de « Dessin en cerveau droit ».

Une fois de plus, Emeline a fait très fort.

Elle avait déjà dessiné de façon ambidextre – de la main gauche Et de la main droite — sa main droite ET sa main gauche ( cf. “Dessin de la main… DROITE2, dans l’article précédent).

Cette fois, elle a fait un autoportrait… De MÉMOIRE ! Bel autoportrait qu’elle a réalisé au trait.

 

Une mise en couleur de son autoportrait de mémoire

Photocopie de l'autoportrait (4) réalisé de mémoire par Emeline, et mise en couleurs, en 2014, lors d'un stage de "Dessin en cerveau droit".
Photocopie de l’autoportrait (4) réalisé de mémoire par Emeline, et mise en couleurs, en 2014, lors d’un stage de « Dessin en cerveau droit ».

Comme cet autoportrait a été dessiné au trait, cela devient pratique à photocopier. Et il est pratique de photocopier pour obtenir plusieurs tirages… C’est ce qu’a fait Emeline. Ainsi elle a pu mettre en couleurs deux photocopies…

Pour celle-ci, Emeline a “joué” sur le contraste de la couleur en soi, en utilisant des couleurs plutôt vives, diverses et fortement contrastées…

 

Une autre mise en couleur de son autoportrait de mémoire

Une autre mise en couleurs à partir d’une photocopie de l'autoportrait (5) réalisé par Emeline, en 2014, lors d'un stage de "Dessin en cerveau droit".
Une autre mise en couleurs à partir d’une photocopie de l’autoportrait (5) réalisé par Emeline, en 2014, lors d’un stage de « Dessin en cerveau droit ».

Pour cet autoportrait, Emeline a plutôt mis en couleurs dans l’esprit du contraste clair-obscur, dans une tendance presque monochrome, un peu comme un camaïeu

 

Voici ce que le dessin réaliste en cerveau droit permet à Emeline de faire…

 

Que pensez-vous des dessins d’Emeline ? Merci de répondre ci-dessous…

Richard Martens

Texte version 2.0, surtout pour cause de piratage de ce blogue d’une part, et de mise à jour d’informations périmées d’autre part…


Notes

Comme d’habitude, voici les liens de l’article, au cas où ils seraient brisés dans le corps de l’article… Si c’est le cas, il vous suffit de faire un copier-coller de l’un des liens ci-dessous, et de le coller dans la barre de votre navigateur…

  1. Stage de dessin en cerveau droit : https://apprenons-dessin-et-peinture.fr/stage-dessin-cerveau-droit/
  2. Dessin de la main droite : https://apprenons-dessin-et-peinture.fr/dessin-realiste-cerveau-droit-par-emeline-2/

 

Pictogramme "Information" par Richard Martens.Information : si vous le souhaitez, vous pouvez acheter ce livre — ce que je vous conseille vivement —, via Amazon.com, en cliquant sur l’une des images ci-dessous. Il va de soi, & c’est mieux en le disant, que si vous l’achetez en cliquant sur l’une ou l’autre de ces photos, cela ne vous coûtera pas plus. et je percevrai un petit pourcentage sur cet achat. Si vous le faite merci d’avance…

Le livre ci-dessous est en français :

Dessiner grâce au cerveau droit (4e édition)

 

Ci-après, il s’agit d’un livre avec des exercices proposés par Betty Edwards :

Dessiner grâce au cerveau droit. Livre d’exercices


 Attention ! Le livre ci-dessous est en anglais :

Drawing on the Right Side of the Brain: The Definitive, 4th Edition

 

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Dessin realiste en cerveau droit par Emeline – 2

Rappelons qu’Emeline participait, en février 2014, pour la seconde fois, à mon “Stage de Dessin en cerveau droit”1… Voici donc la suite de quelques réalisations d’Emeline, celles concernant le dessin de ses mains…

Rappel : les stagiaires dessinent quatre sujets, le premier matin :
•    un siège (tabouret, fauteuil…) ;
•    une de leur main ;
•    le portrait d’un participant au stage ;
•    un personnage d’imagination.
Tout ceci afin de garder une trace des capacités de chacun(e) au premier matin du stage, afin de voir les progrès à la fin du stage ! Après la réalisation de ces quatre dessins, je les ramasse, Et je les rends le dernier jour du stage. Car à la fin du stage, quand je rends ces dessins, je rends aussi ceux qui correspondent à ces quatre dessins, afin de faire ressortir les progrès accomplis !

Voyons donc les progrès d’Emeline, à propos du dessin des mains…

Le dessin de sa main le premier matin…

La main gauche dessinée par Emeline, en 2014, lors d'un stage de dessin en cerveau droit.
La main gauche dessinée par Emeline, en 2014, lors d’un stage de dessin en cerveau droit.

Ici, Emeline a réalisé le dessin de sa main gauche. Ce dessin est déjà bien campé. Ce qui fait ressortir qu’elle a gardé un bon “coup de patte” depuis son précédent stage, et ce qu’elle a pu faire par ailleurs… Elle a dessiné cette main le lundi 24 février 2014 en matinée, sur une feuille au format A4 (21 x 29,7 cm)… C’est donc l’un des quatre dessins du début du stage.

 

Premier dessin d’une main le mardi, par Emeline

Main gauche (2) dessinée par Emeline, en 2014, lors d'un stage de "Dessin en cerveau droit".
Main gauche (2) dessinée par Emeline, en 2014, lors d’un stage de « Dessin en cerveau droit ».

Le lendemain, mardi 25 février 2014, soit le deuxième jour du stage, Emeline dessine sa main gauche, en regardant à peine le papier. D’où sa note écrite sur la feuille en bas à droite : “à l’aveugle + contrôle du placement” du crayon (ou du stylo !). Ce qui signifie que, comme le conseille Betty Edward, dans son ouvrage “Dessiner grâce au cerveau droit1”, l’exercice consiste à regarder le sujet à dessiner – et  non la feuille –, et parfois il suffit de jeter un bref coup d’oeil sur le papier, avant de déplacer l’outil…

 

Autre dessin de la main gauche

Sa main gauche (3) dessinée par Emeline, en 2014, lors d'un stage de "Dessin en cerveau droit".
Sa main gauche (3) dessinée par Emeline, en 2014, lors d’un stage de « Dessin en cerveau droit ».

Ce même jour, Emeline a trouvé le temps de faire un deuxième dessin sur un format A4 ! Avec un superbe raccourci du pouce ! Et aussi, comme elle le note, “à l’aveugle avec contrôle” du stylo…

 

Dessin de la main… DROITE !

Sa main gauche (4) dessinée par Emeline, en 2014, lors d'un stage de "Dessin en cerveau droit".
Sa main gauche (4) dessinée par Emeline, en 2014, lors d’un stage de « Dessin en cerveau droit ».

Ici, Emeline a dessiné sa main… DROITE ! Avec sa main gauche ! Sur un format A4…

Ce qui fait apparaître qu’Emeline semble être… Ambidextre !

 

Trois dessins de sa main gauche

Trois dessins de sa main gauche (5) réalisés par Emeline, en 2014, lors d'un stage de "Dessin en cerveau droit".
Trois dessins de sa main gauche (5) réalisés par Emeline, en 2014, lors d’un stage de « Dessin en cerveau droit ».

Enfin, le lendemain, mercredi 26 février 2014, Emeline a pris le temps de réaliser ce triple dessin de sa main gauche, avec un stylo bille bleu

 

Dans un dernier article, je montrerai les portraits et les autoportraits réalisés par Emeline.

…à suivre…

Merci d’écrire, ci-dessous, questions, commentaires ou observations…

Richard Martens

Texte version 2.0, surtout pour cause de piratage de ce blogue d’une part, et de mise à jour d’informations périmées d’autre part…


Note

Comme d’habitude, voici le lien de l’article, au cas où il serait brisé dans le corps de l’article… Si c’est le cas, il vous suffit de faire un copier-coller du lien ci-dessous, et de le coller dans la barre de votre navigateur…

  1. Stage de dessin en cerveau droit : https://apprenons-dessin-et-peinture.fr/stage-dessin-cerveau-droit/

 

Pictogramme "Information" par Richard Martens.Information : si vous le souhaitez, vous pouvez acheter ce livre — ce que je vous conseille vivement —, via Amazon.com, en cliquant sur l’une des images ci-dessous. Il va de soi, & c’est mieux en le disant, que si vous l’achetez en cliquant sur l’une ou l’autre de ces photos, cela ne vous coûtera pas plus. et je percevrai un petit pourcentage sur cet achat. Si vous le faite merci d’avance…

Le livre ci-dessous est en français :

Dessiner grâce au cerveau droit (4e édition)

 

Ci-après, il s’agit d’un livre avec des exercices proposés par Betty Edwards :

Dessiner grâce au cerveau droit. Livre d’exercices


 Attention ! Le livre ci-dessous est en anglais :

Drawing on the Right Side of the Brain: The Definitive, 4th Edition

 

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Dessin realiste en cerveau droit par Emeline – 1

Emeline participait, en février 2014, pour la seconde fois, à mon “Stage de Dessin en cerveau droit”1, à propos duquel j’ai rédigé un article sur ce blogue. Voici donc quelques-unes des réalisations d’Emeline…

Pour mémoire, pour celles et ceux qui le savent déjà, et pour information, pour celles et ceux qui l’ignorent, j’ai placé, sur mon site2, plusieurs pages d’information à propos de ce qu’est un stage de dessin en cerveau droit3. Lequel consiste, en résumé, à savoir dessiner de façon réaliste en… trente (30) heures !

Et ce que j’appelle la “bascule”, c’est-à-dire quand le stagiaire arrive à dessiner de façon réaliste, se passe entre la 12e et la 15e heures…

Le premier matin (un lundi, en général) commence par une présentation de la méthode imaginée par Betty Edward, avec ce que j’appelle une “photo de départ”. Il s’agit, pour le stagiaire, de faire quatre dessins :

  • un objet (par exemple un siège) ;
  • une de ses main ;
  • le portrait d’une personne présente dans le stage ;
  • un personnage en pieds d’imagination.

Le but est de pouvoir “fixer” le départ des capacités de chacun(e) au début du stage, quand la méthode n’est pas encore pratiquée. Pour pouvoir voir les progrès et la différence à l’arrivée !

Dans ce premier article, je montre les progrès d’Emeline à propos des objets et des décors, comme je l’avais déjà fait, pour Thomas Brie, dans un précédent article, titré Dessin réaliste en cerveau droit par Thomas Brie4

 

Dessin d’un siège le premier matin

Un siège en plastique, dessiné par Emeline, le matin du premier jour du stage de "Dessin en cerveau droit", en 2014.
Un siège en plastique, dessiné par Emeline, le matin du premier jour du stage de « Dessin en cerveau droit », en 2014.

Ici, pour le dessin d’un objet — un siège, directement lié à la perspective — il s’agit d’une chaise, en plastique pour être plus précis. Je demande presque toujours de dessiner ce type d’objet, car il est assez grand et toujours disponible dans un atelier.

Vous pouvez en voir un autre exemple, par Sonia, sur mon site5

Emeline l’a réalisé le lundi 24 février 2014 en matinée, sur une feuille au format A4 (21 x 29,7 cm)… Elle a utilisé un stylo à bille bleu. La méthode de dessin en cerveau droit, proprement dite, n’a pas encore commencé… Il s’agit de l’un des quatre dessins de départ.

Pictogramme "Information" par Richard Martens. Pour mémoire, Emeline réalise ce stage pour le seconde fois. D’autres stagiaires l’ont précédé en faisant, eux aussi, deux fois ce stage. Julie et Antoine, entre autres, ont, eux aussi, fait deux fois ce stage. Et, ce qui reste étonnant, c’est que chacun(e) à continué de progresser lors de ce deuxième stage !

 

Dessin d’un coin d’atelier par Emeline

Coin d'atelier dessiné par Emeline, en 2014, lors d'un stage de "Dessin en cerveau droit".
Coin d’atelier dessiné par Emeline, en 2014, lors d’un stage de « Dessin en cerveau droit ».
Une première vue d’un coin d’Atelier. Photo : Richard Martens.
Une première vue d’un coin d’Atelier. Photo : Richard Martens.

Plus tard, le mercredi 26 février 2014, soit le troisième jour du stage, Emeline a dessiné ce décor.

Il s’agit de l’un des coins de l’atelier, et ceci sans construire cette perspective.

Il s’agit, à l’extrême gauche, de l’amorce d’une fenêtre, puis, vers la droite, la silhouette d’un squelette, devant un grand tableau vert. Et au dessus, en haut de l’image, se trouve un écran déroulant pour projection de diapositives, rétroprojecteur et vidéo-projecteur…

Nota bene : j’ai ajouté cette photo de ce coin d’atelier, bien que l’angle de vue de cette photo ne soit pas tout à fait le même que celui d’Emeline. Cela donne quand même une assez bonne idée de la vue…

 

Pictogramme "crayon" par Richard Martens.A noter que ma prise de vue du dessin laisse — hélas ! — légèrement à désirer. Car il s’agit d’une photo, et non d’un “scan”. Auquel cas, l’éclairage aurait été égal sur toute la surface de l’image… En effet, le coin inférieur gauche semble un peu sombre, ce qui n’était pas le cas sur le dessin original.

 

Le même coin d’atelier, dessiné par Sonia

Une autre vue d’un même coin d’Atelier. Photo : Richard Martens.
Une autre vue d’un même coin d’Atelier. Photo : Richard Martens.

Sonia, la même année, a aussi réalisé ce coin d’atelier5. Sonia était légèrement plus près du mur, et un peu plus loin.

De ce fait, la fenêtre est plus visible, à gauche, avec l’espagnolette

Bien que vous puissiez voir ce dessin sur mon site, avec le lien que j’ai placé juste sur la ligne ci-dessus, j’ai préféré mettre son dessin, ci-dessous, en plus grand format…

Nota bene : j’ai ajouté, ci-contre, cette photo de l’atelier, bien que l’angle de vue, là encore, ne soit pas tout à fait le même que celui de Sonia, dont le dessin est ci-dessous. Cela donne quand même une assez bonne idée de la vue…

Le même coin d'atelier dessiné par Sonia B., en 2014, lors de ce même “Stage de Dessin en cerveau droit".
Le même coin d’atelier dessiné par Sonia B., en 2014, lors de ce même “Stage de Dessin en cerveau droit ».

 

Dessin d’un toit en verre, en contre-plongée, par Emeline

Verrière dessinée en contre plongée, par Emeline, en 2014, lors d'un stage de "Dessin en cerveau droit".
Verrière dessinée en contre plongée, par Emeline, en 2014, lors d’un stage de « Dessin en cerveau droit ».
Vue de la verrière d’un Atelier. Photo : Richard Martens.
Vue de la verrière d’un Atelier. Photo : Richard Martens.

Ce même jour, Emeline a trouvé le temps de réaliser un deuxième dessin d’un décor… Celui d’une verrière, c’est-à-dire le toit en verre et en métal, digne des architectures du XIXe siècle. Emeline a dessiné cette contre-plongée, dans le hall de cet atelier. On peut voir les “projecteurs”, les lampes qui éclairent parfois le hall, ainsi que les immeubles alentours, à travers le verre de la toiture…

Nota bene : là aussi, j’ai ajouté cette photo de la verrière, bien que l’angle de vue ne soit pas tout à fait le même pour Emeline. Cela donne quand même une assez bonne idée de la vue…

Ah ! J’oubliais un détail… Quand on dessine en cerveau droit, plus le “sujet” est complexe, plus c’est… Facile ! Ce qui est paradoxal, et c’est ainsi !

 

Pictogramme "crayon" par Richard Martens.A noter que, là aussi, ma prise de vue du dessin laisse — hélas ! — à désirer. Car il s’agit d’une photo, et non d’un “scan”. Auquel cas, l’éclairage aurait été égal sur toute la surface de l’image… En effet, le coin inférieur gauche semble sombre, et en haut à gauche, un peu sombre, ce qui n’était pas le cas sur le dessin original.

 

Dans le prochain article, je montrerai les dessins de mains d’Emeline. Puis je terminerai par le portrait et les autoportraits d’Emeline…

…à suivre…

Merci de poser, ci-dessous, questions, commentaires, observations…

Richard Martens

Texte version 3.0, surtout pour cause de piratage de ce blogue d’une part, et de mise à jour d’informations périmées d’autre part…


Notes

Comme d’habitude, voici les liens de l’article, au cas où ils seraient brisés dans le corps de l’article… Si c’est le cas, il vous suffit de faire un copier-coller du lien ci-dessous, et de le coller dans la barre de votre navigateur…

  1. https://apprenons-dessin-et-peinture.fr/stage-dessin-cerveau-droit/
  2. http://richard-martens.eu/ Mon site est essentiellement dédié à mes réalisations personnelles et professionnelles, comme illustrateur et graphiste. Il y a, cependant une partie dédiée à mon “Stage de dessin en cerveau droit”, en sous-domaine de mon site, à l’adresse suivante :
  3. http://dessin-cerveau-droit.richard-martens.eu/
  4. https://apprenons-dessin-et-peinture.fr/dessin-realiste-en-cerveau-droit-par-thomas-brie/
  5. http://dessin-cerveau-droit.richard-martens.eu/soniachaiseetdec.html

 

Pictogramme "Information" par Richard Martens.Information : si vous le souhaitez, vous pouvez acheter ce livre — ce que je vous conseille vivement —, via Amazon.com, en cliquant sur l’une des images ci-dessous. Il va de soi, & c’est mieux en le disant, que si vous l’achetez en cliquant sur l’une ou l’autre de ces photos, cela ne vous coûtera pas plus. et je percevrai un petit pourcentage sur cet achat. Si vous le faite merci d’avance…

Le livre ci-dessous est en français :

Dessiner grâce au cerveau droit (4e édition)

 

Ci-après, il s’agit d’un livre avec des exercices proposés par Betty Edwards :

Dessiner grâce au cerveau droit. Livre d’exercices


 Attention ! Le livre ci-dessous est en anglais :

Drawing on the Right Side of the Brain: The Definitive, 4th Edition

 

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Exposition Carl Larsson

Exposition Carl Larsson au printemps 2014. Extrait de l'affiche, dans le métro parisien. Photo : Richard Martens.
Exposition Carl Larsson au printemps 2014. Extrait de l’affiche, dans le métro parisien. Photo : Richard Martens.

Carl LARSSON, Suédois, est né en 1853 à Stockholm, et il est mort en 1919 à Sundborn. Talentueux & doué, il a exercé comme illustrateur, & comme peintre, et occasionnellement comme graphiste, et comme caricaturiste… Il réalisa de nombreuses peintures à l’aquarelle, ainsi que des peintures à l’huiles & des fresques. Il fut un des artistes du mouvement artistique & artisanal « Arts and Crafts1 ».

 

Exposition Carl Larsson au Petit Palais

Du 7 mars au 7 juin 2014.

Cet artiste a réalisé beaucoup d’aquarelles, illustrant la vie de famille…

 

Technique d’aquarelle de Carl Larsson

Extrait de l'affiche de l'exposition Carl Larsson montrant la technique de l'aquarelle, couplée au crayon graphite.
Extrait de l’affiche de l’exposition Carl Larsson montrant la technique de l’aquarelle, couplée au crayon graphite.

Afin de mieux voir la technique employée par cet artiste, j’ai choisi de montrer un agrandissement d’un extrait de l’affiche de l’exposition.

Il semble que la base de cette aquarelle soit un dessin réalisé au crayon. Puis Carl Larsson a probablement peint à l’aquarelle ce dessin .

Les touches liquides sont très visibles.Et semblent relever des aplats. Donc des surfaces de couleur unies.

Pour peindre le visage et les joues

Il a probablement posé un premier aplat rouge, très dilué sur l’ensemble du visage. Ce qui génère un rose. Puis, quand le rose était sec, il aurait posé le rose plus vif des joues. Il a peint « mouillé sur sec ».

« Mouillé sur sec » ou « mouillé sur mouillé » ?

« Mouillé sur sec » signifie que la couleur qu’on pose est forcément « mouillée ». Et qu’elle est posée sur un papier sec. Même si une couleur a été déposée au préalable. Auquel cas on attend que la couleur précédente soit sèche.

Cette expression professionnelle des aquarellistes a un pendant…

« Mouillé sur mouillé ». Qui signifie peindre (donc mouillé) sur un papier imbibé d’eau (mouillé) ou recouvert d’une couleur qui n’est pas encore sèche (donc « mouillée »).

Quel est l’intérêt de peindre « mouillé sur sec » et non « mouillé sur mouillé » ?

Quand on pose une couleur « mouillé sur sec », on contrôle la forme de ce qu’on peint. Alors que si on peint « mouillé sur mouillé », la couleur va diffuser, se « répandre », dès qu’on la dépose sur le papier mouillé ou sur la couleur précédente encore humide. Donc peu ou pas de contrôle de la forme peinte…

Obtenir un modelé sur le visage par les hachures

Afin de fondre les deux couleurs, ici, Carl Larsson utilise la technique des hachures ou des traits “parallèles”, réalisés au pinceau ou au crayon graphite par exemple, afin de générer un effet de modelé. Sur le visage ou ailleurs…

Parfois les hachures peuvent être faites au pinceau fin chargé d’aquarelle. Un technique très prisée par Jean Mulatier, caricaturiste très talentueux !

Cette association du crayon & de l’aquarelle est pratiquée depuis fort longtemps par les artistes. Il est possible qu’il y ait des ajouts de cernés au pinceau fin avec de l’aquarelle noire…

Avantage des tracés au crayon

L’avantage des tracés au crayon, c’est que le trait peut être “doux”, léger, à peine visible, et cependant présent ! Ce qui s’observe parfaitement sur cette reproduction…

Parfois il semble avoir encré certains de ses dessins à l’encre de Chine, probablement avant de placer l’aquarelle…

Quand il y a des cernés ou des hachures à l’encre de Chine ?

Cela peut se faire à l’encre noire, voire à l’encre sépia, moins intense que le noir. Et donc moins “remarquable”. En effet, il peut, parfois, être gênant d’utiliser l’encre noire qui peut être trop visible, et qui attire trop le regard…

Un certain nombre d’illustrateurs, de la fin du XIXe siècle & du début du XXe, ont utilisé cette technique, à savoir oeuvrer à l’aquarelle & au crayon (ou à l’encre de Chine) : Arthur RACKHAM, William Heath ROBINSON et ses frères, Edmund DULAC, le Russe BILIBINE, etc.

 

Portrait d’August Strindberg en noir et blanc… Sur toile ?

Portrait d'August Strindberg par Carl Larsson. Wikimedia Commons.
Portrait d’August Strindberg par Carl Larsson. Wikimedia Commons.

Voici un exemple de dessin par ce même artiste.

La facture de ce portrait est très différente de ses aquarelles.

D’habitude, l’artiste dessine des personnages en pieds avec un décor, une ambiance familiale… Ou un modèle nu, ou un artiste au travail… Ce que vous pouvez voir plus haut ou plus loin…

Ici, il s’agit d’un portrait d’August Strindberg, de face, très réaliste, au trait (probablement au pinceau), avec peu de valeurs (gris clair & gris moyen). Et peut-être sur une toile ?

Lettrage

Avec un superbe lettrage en lettres capitales Romaines en bas de la toile. Ou, comme dans l’antiquité, le U et le V font une seule et même lettre.

Et en dessous un lettrage qui est un peu dans l’esprit de celui de la Sécession & de l’Art nouveau (style 1900) ! Comme on peut en voir sur certaines toiles de Klimt, par exemple…

Et enfin, en bas à l’extrême droite, il y a la signature de l’artiste : ses initiales « C. L. »

Petite parenthèse…

Que le U et le V aient été, autrefois, une seule et même lettre (comme le I et le J) explique la « différence » – et la parenté – de noms comme « FaUre » et « FaVre », ou « LefebUre » et l’étrangeté de l’orthographe du nom « LefèbVre » (bonjour Jean ! (;-{D}). Selon que la lettre est « devenue » un U ou un V. A noter que c’est moi qui ai mis les U et V en lettres capitales dans les noms propres cités…

 

Quelques sites qui parlent de Carl Larsson

Voici, ci-dessous, quelques sites dédiés à Carl Larsson, ou qui lui ont consacré un article…

 

Et tout d’abord des sites en français …

Aquarelle de Carl Larsson, représentant un intérieur, avec une fillette, et un enfant…
Aquarelle de Carl Larsson, représentant un intérieur, avec une fillette, et un enfant…

En premier, il y a le site du Petit Palais, musée Parisien qui organise l’exposition :
http://www.petitpalais.paris.fr/fr/expositions/carl-larsson-1853-1919-limagier-de-la-suede

Le site nous apprends, entre autre, je cite, qu’« il séjourna à partir de 1877 et pour plusieurs années en France, d’abord à Paris en quête d’une reconnaissance qu’il tarda à obtenir, puis à Grez-sur-Loing à partir de 1882. Il prit tout de suite une place déterminante dans la colonie d’artistes anglo-saxons et scandinaves qui s’y était implanté non loin de la forêt de Fontainebleau. »

 

Puis le site, en français, de Wikipedia :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Carl_Larsson

Qui offre une biographie de l’artiste…

 

Aquarelle de Carl Larsson, représentant un intérieur, avec une fillette…
Aquarelle de Carl Larsson, représentant un intérieur, avec une fillette…

Il y a également un site dédié à l’aquarelle & aux aquarellistes, dont Carl Larsson :
http://www.aquarelliste.org/carl-larsson.html

 

Il y a aussi un article, “Carl Larsson, peintre du modèle suédois”, de la revue “Connaissance des arts” sur cette exposition :
http://www.connaissancedesarts.com/peinture-sculpture/actus/carl-larsson-peintre-du-modele-suedois-102535.php

 

J’ai enfin ajouté un lien pour un site dont le nom annonce des “Carnets Nordiques, Voyages, Aventure, Outdoor”. Et un article titré “Sur les pas de Carl Larsson”, “Carl Larsson, l’imagier de la Suède”. Et où l’auteur de l’article nous entraîne dans un voyage en photos, avec de belles reproductions d’aquarelles de Carl Larsson
http://www.carnets-nordiques.com/carl-larsson-sundborn/

 

Et des sites en anglais…

Autoportrait de l'artiste, Carl Larsson, assis dans son atelier.
Autoportrait de l’artiste, Carl Larsson, assi dans son atelier.

Le site en anglais de Wikipedia :
http://en.wikipedia.org/wiki/Carl_Larsson

 

Il y a aussi un site, très épuré, original, à dominante blanche, avec les rubriques “Books”, “Biography”, “Art”, “Links” & “Contacts” :
http://www.carllarsson.net/

 

Et également un site, qui serait le site officiel :
http://www.clg.se/enstart.aspx
Sundborn, le lieu où a vécu Carl Larsson, avec sa femme…

 

Affiche de l'exposition Carl Larsson au printemps 2014, dans le métro parisien. Photo : R. Martens
Affiche de l’exposition Carl Larsson au printemps 2014, dans le métro parisien. Photo : Richard Martens

Enfin, j’ai ajouté un site qui offre la vision de beaucoup de reproductions : aquarelles & peintures…
http://www.tuttartpitturasculturapoesiamusica.com/2011/09/carl-larsson-1853-1919-stockholm.html

 

À noter : parfois son nom est orthographié “Larson”, avec un seul “s”.

 

Au fait… Vous avez peut-être vu l’affiche dans les couloirs du métro Parisien, comme ci-contre ?

Si ce n’est pas le cas, je la place ci-dessous, en manière de conclusion…

 

Affiches de l’exposition Carl Larsson, dans le métro parisien. Photo : Richard Martens

Et, comme d’habitude, vos commentaires sont les bienvenus… Allez-y écrivez à votre tour ! Connaissiez-vous l’artiste ? Que pensez-vous de l’article ? Avez-vous vu l’exposition ?

Richard Martens

Texte version 2.0. Texte revisité pour cause de piratage à fort dégats…


Notes

  1. Cliquez sur le texte en fin de ligne, pour lire l’article de Wikipédia sur le mouvement artistique & artisanal “Arts & Crafts”.
  2. Information : si vous le souhaitez, vous pouvez acheter ces livre, via Amazon.com, en cliquant sur l’une des images ci-dessous. Il va de soi, & c’est mieux en le disant, que si vous l’achetez en cliquant sur l’une ou l’autre de ces photos, cela ne vous coûtera pas plus. et je percevrai un petit pourcentage sur cet achat. Si vous le faite merci d’avance…

 

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